: Vidéo Fleur Pellerin se défend de toute "considération méprisante" à l'égard des radios privées
Un député UMP a exigé, mardi à l'Assemblée, des excuses de la ministre de la Culture après ses propos sur les concurrents privés de France Inter. Fleur Pellerin a dénoncé un "faux procès".
La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, s'est défendue, mardi 7 avril, de toute "considération méprisante" à l'égard de RTL et d'Europe 1, au lendemain de ses propos sur France Inter qui ont suscité la colère de journalistes des deux radios généralistes privées.
"On peut certes défendre le service public, mais cela sans insulter les radios privées", lui a lancé le député UMP de l'Ain Damien Abad, mardi, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Ces deux stations "font partie du patrimoine radiophonique et culturel français", a-t-il ajouté, exigeant des excuses de la ministre de la Culture et de la Communication.
"Personne ne niera la singularité du service public"
Il s'agit "d'un faux procès" de la part de la droite, a dénoncé Fleur Pellerin. "Tous ceux qui ont l'honnêteté intellectuelle d'avoir écouté en entier mes propos savent très bien ce que j'ai voulu dire", a-t-elle répliqué. "Ici, personne ne niera qu'il y a une singularité du service public, je n'ai jamais eu de considérations méprisantes à l'égard des radios privées". Elle a en outre déploré d'avoir à "gérer les réformes qui ont été poussées sous le tapis pendant dix ans" par l'ancienne majorité.
Alors que la grève à Radio France a été reconduite jusqu'à mercredi, la ministre de la Culture avait plaidé, lundi, pour le maintien de la "singularité du service public". "Quand on écoute France Inter, on n'écoute pas RTL", avait-elle répondu à un auditeur. "Malgré tout le respect que j'ai pour RTL ou pour Europe 1, il y a une mission spécifique de décryptage de l'information, d'accès à la culture" attribuée au service public.
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