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L'ex-patronne d'Areva a été choisie par les actionnaires de Libération pour présider son conseil de surveillance

Le quotidien l'a annoncé mercredi, écrivant que Edouard de Rotschild, Jacaranda Caracciolo et Bruno Ledoux vont voter "favorablement" la "cooptation" d'Anne Lauvergeon à la tête du conseil de surveillance dans "l'intérêt du journal".
Article rédigé par France2.fr
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Anne Lauvergeon sur France 2, le 14 mars 2011 (F2)

Le quotidien l'a annoncé mercredi, écrivant que Edouard de Rotschild, Jacaranda Caracciolo et Bruno Ledoux vont voter "favorablement" la "cooptation" d'Anne Lauvergeon à la tête du conseil de surveillance dans "l'intérêt du journal".

"Cela n'aura aucune influence sur la ligne rédactionnelle du journal", a déclaré Nicolas Demorand, directeur de la rédaction du quotidien.

"Le Conseil de surveillance, c'est un organe de réflexion et de pilotage stratégique", a souligné l'ancien animateur des matinales de France Inter.

"Comme directeur de la rédaction, je suis garant de la liberté absolue du travail des journalistes, de leur indépendance et de leurs bonnes conditions de travail", a-t-il assuré. Comme cela a toujours été le cas à Libération et comme cela le restera, le mot d'ordre, c'est la liberté totale: les journalistes travaillent de la manière qu'ils veulent sur les sujets qu'ils veulent", a-t-il insisté.

Patronne d'Areva pendant plus de dix ans, Anne Lauvergeon n'a pas été reconduite à la tête du groupe nucléaire public. Surnommée "Atomic Anne", cette ancienne conseillère diplomatique de François Mitterrand a été , sur décision du gouvernement, par son ancien numéro deux Luc Oursel.

Dans un entretien accordé au Monde le 7 juillet, elle a critiqué le manque de constance de l'Etat actionnaire, rappelle lexpress.fr.

"Anne Lauvergeon fut associée-gérante de Lazard Frères, avant de rejoindre Alcatel en 1997", écrit Libération. En 1999, "elle devient PDG de la Cogema, puis construit le groupe nucléaire intégré qui prend le nom d'Areva", conclut le quotidien.

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