Cet article date de plus d'un an.

Mort de Jean-Pierre Elkabbach : "C'était un intervieweur talentueux qui allait au combat", salue Marc-Olivier Fogiel

Selon Marc-Olivier Fogiel, Jean-Pierre Elkkabach "souhaitait chaque matin trouver la petite phrase qui désarçonne" son interlocuteur lors de ses interviews et voulait "à chaque fois prendre l'avantage avec la première phrase".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach dans le centre de Paris, le 2 juillet 2014. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"Je suis très triste de la disparition de Jean-Pierre", indique mardi 3 octobre sur franceinfo Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, après la mort de Jean-Pierre Elkabbach. "En fait, j'ai présenté la matinale d'Europe 1 entre 2008 et 2011 et Jean-Pierre qui avait été patron jusqu'à cette époque faisait l'interview politique à 8h20", explique-t-il.

>> Intervieweur tenace, patron de radio et de télévision... Avec la mort de Jean-Pierre Elkabbach, une page du journalisme politique se referme

"Tous les matins je le voyais avec des Stabilos et comme un enfant stressé avant chaque interview, fébrile à chaque fois, voulant déborder tous les jours", poursuit Marc-Olivier Fogiel. "Je voyais Jean-Pierre vraiment comme un débutant tous les matins jouer son titre chaque matin en voulant absolument faire sortir à chaque fois la petite phrase qui ferait l'actualité du jour. Il était très fier quand il arrivait à faire sortir la phrase qui allait donner le 'LA' de l'actualité de la journée".

"C'était un intervieweur talentueux qui allait au combat et mettait des gants de boxe tous les jours parce qu'il voulait à chaque fois créer une espèce de tension."

Marc-Olivier Fogiel, journaliste et directeur général de BFMTV

sur franceinfo

Selon Marc-Olivier Fogiel, Jean-Pierre Elkkabach "souhaitait chaque matin trouver la petite phrase qui désarçonne" son interlocuteur et voulait "à chaque fois prendre l'avantage avec la première phrase".

"Ce que j'admire chez lui c'est d'avoir dirigé des antennes, France Télévisions, Europe 1" et si "on se souvient de l'affaire des animateurs-producteurs et de sa sortie compliquée, ce que je retiens c'est l'audace", avec ce fameux mot "Osons" qui a été "caricaturé par les Guignols" mais "il a bouleversé le service public en donnant peut-être beaucoup d'argent, trop d'argent aux animateurs producteurs mais il a osé des choses".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.