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Ségolène Royal furieuse contre la "une" moqueuse de VSD

L'ex-candidate à la primaire socialiste, affichée en couverture du magazine sous le titre "Les Têtes à claques de l'année", menace de porter plainte.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La présidente de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal (PS), à La Rochelle (Charente-Maritime), le 8 décembre 2011. (XAVIER LEOTY / AFP)

Figurer dans le classement des personnalités de l'année est plutôt flatteur, être en bonne place dans celui des "Têtes à claques de l'année" l'est beaucoup moins. Ségolène Royal, en "une" de VSD aux côté de DSK et Franck Ribéry à ce titre, y voit une agression difficile à supporter. Elle menace jeudi 29 décembre de porter plainte contre le magazine. 

Dans ce dernier numéro de l'hebdomadaire, un sondage Harris Interactive établit par catégories des classements des personnalités qui "agacent" le plus les Français, à partir de noms proposés. Dans la catégorie des "politiques", la présidente de Poitou-Charentes arrive en tête devant DSK et Eva Joly.

Dans un communiqué, la candidate malheureuse à la primaire socialiste "dénonce le caractère moralement très violent du dernier numéro de VSD en cette période de fêtes familiales la traitant de 'tête à claques' de l'année et autres agressions verbales".

La Une de VSD, numéro du 29 décembre 2011 au 4 janvier 2012.  (FTVi / VSD)

 Du "harcèlement moral" pour l'élue socialiste

L'élue socialiste énumère plusieurs motifs pour lesquels "elle se réserve le droit de porter plainte" : "harcèlement moral" (le même article ayant été publié par VSD à la même date l'an dernier), "atteinte à sa dignité de mère de famille, de tels propos étant particulièrement odieux pour des enfants, même adultes", et enfin "injure publique à l'égard de ses fonctions d'élue qu'elle exerce avec dignité et honnêteté, ces propos étant de nature à porter atteinte à sa réputation locale et internationale".

"L'appât du gain ne saurait tout justifier de la part de journaux à sensation en mal de sujets élevant le débat public", conclut la présidente de Poitou-Charentes.

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