WikiLeaks, confronté à des difficultés financières, "ne pourra pas survivre au train où vont les choses"
C'est ce qu'a déclaré mardi dans un entretien à Europe 1 son fondateur Julian Assange, qui comparaît à partir d'aujourd'hui en Grande-Bretagne pour répondre à des accusations d'agressions sexuelles en Suède.
Il a néanmoins promis sur Europe 1 qu'il tenterait de riposter et sur France-Info qu'il continuerait le combat "quoi qu'il arrive".
Le fondateur de WikiLeaks, un Australien de 39 ans, a bénéficié le 16 décembre d'une mise en liberté conditionnelle neuf jours après son arrestation par la police britannique, sur demande de la justice suédoise. "C'est une situation orwellienne pour moi mais nous continuerons le combat", dit-il à France Info. "Jusqu'à présent, la justice britannique a écouté ce que nous avions à dire."
"Quoi qu'il arrive, nous continuerons. Le nombre de publications quotidiennes s'est intensifié ces derniers temps et va continuer à augmenter", ajoute le fondateur de WikiLeaks.
Assange dénonce une campagne visant à le faire taire
Julian Assange a provoqué les foudres de Washington ces dernières semaines en divulguant sur son site, en association avec cinq grands journaux, dont Le Monde, El Païs et le New York Times, des milliers de notes confidentielles du département d'Etat. Il dénonce une campagne de diffamation et d'intimidation liée à ses activités.
La justice suédoise veut entendre Julian Assange répondre à des accusations d'agressions sexuelles émanant de deux collaboratrices du site, qu'il nie catégoriquement.
Demande d'extradition vers la Suède examinée les 7 et 8 février
L'audience devant le tribunal de Belmarsh mardi a essentiellement été consacrée à des questions de procédure. La demande d'extradition vers la Suède de Julian Assange sera examinée par la justice britannique les 7 et 8 février prochains, a décidé mardi un tribunal londonien.
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