Étudiants : ils travaillent pour payer leurs études
La hausse du coût de la vie étudiante, c'est le principal enseignement de l'étude annuelle menée par le syndicat UNEF dans les 40 plus grandes villes françaises.
Même à Limoges (Haute-Vienne), la ville la moins chère pour les étudiants, c'est déjà la course aux petites annonces. Trouver un job pour financer ses études, l'équilibre est parfois dur à tenir. Le coût de la vie ne cesse d'augmenter : il faut payer le loyer, les transports, la nourriture, et le pouvoir d'achat des étudiants baisse. En France, ils sont 46% cette année 2018 à devoir travailler pour pouvoir étudier. C'est deux fois plus qu'il y a dix ans.
Le salariat, ou la première cause d'échec à l'université
Cette évolution inquiète les syndicats, mais ne les surprend pas : "Avec des aides sociales qui sont gelées d'une année sur l'autre, les APL qui ont baissé de 5 € l'année dernière et qui ne sont pas revalorisées cette année, c'est l'étudiant qui doit compenser à la fois la hausse, et le gel des aides sociales", explique Lilâ Le Bas, présidente de l'UNEF. Les contrats des étudiants sont parfois longs : 15, 20 heures par semaine, et peuvent compromettre les études. Le salariat est d'ailleurs la première cause d'échec à l'université.
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