Mobilisation contre la vie chère en outre-mer : des milliers de personnes manifestent à Paris pour dénoncer les prix élevés

"Cette manifestation est là pour faire du bruit et faire connaître la situation aux autres Français", a expliqué l'un des organisateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants contre la vie chère en outre-mer, rassemblés à Paris, le 3 novembre 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Quelques milliers de personnes vêtues de rouge ont manifesté, dimanche 3 novembre à Paris, contre la vie chère en outre-mer, ont constaté des journalistes de l'AFP. Dans une ambiance festive malgré la colère palpable, les manifestants se sont rassemblés sur la place Denfert-Rochereau, à l'appel d'associations antillaises et kanaks, pour rallier le ministère des Outre-mer.

"Monopole criminel", "Békés insatiables", "Rèspektém nous", était-il possible de lire sur les banderoles de tête. "Non à la vie chère !", scandait la foule, drapeaux martiniquais, guadeloupéens et kanaks au vent.

"On a l'impression que la situation en outre-mer ne concerne pas les Français de l'Hexagone. Cette manifestation est là pour faire du bruit et faire connaître la situation aux autres Français", a expliqué à l'AFP Louis-Philippe Mars, vice-président de l'association Ultramarins Doubout ("debout" en créole), organisatrice de la manifestation. "On demande la continuité territoriale. (...) Il faut aligner les prix", a-t-il poursuivi, disant espérer "qu'il y aura un tournant avec ce rassemblement".

Figure du mouvement contre la vie chère en Martinique, Rodrigue Petitot, à la tête du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), a aussi participé à la manifestation. Pour lui, il était "important de montrer à la diaspora qu'on voit le combat qu'ils sont en train de mener ici pour appuyer notre combat là-bas". "Ils nous ont dit que la France est une et indivisible, qu'on a le droit de circuler, alors pour se nourrir, ça devrait être pareil", a-t-il estimé.

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