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Plan de relance : "J’ai peur que ce soit une bombe à retardement", juge Éric Woerth (LR)

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Plan de relance : « J’ai peur que ce soit une bombe à retardement », juge Éric Woerth (LR)
Plan de relance : « J’ai peur que ce soit une bombe à retardement », juge Éric Woerth (LR) Plan de relance : « J’ai peur que ce soit une bombe à retardement », juge Éric Woerth (LR) (France 2)
Article rédigé par France 2 - Jeff Wittenberg
France Télévisions

Éric Woerth, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 4 septembre.

Le Premier ministre Jean Castex a beaucoup insisté sur la somme de 100 milliards d’euros du plan de relance. "C’est des montants qui se traduisent par l’endettement de la France, c’est un effort. J’ai un peu peur que ce soit une bombe à retardement et que l’on se retrouve avec une dette vertigineuse et l’incapacité, à un moment donné, de la rembourser. Et l’incapacité aussi de résister à d’autres crises", explique Éric Woerth, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale et invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 4 septembre. Le plan de relance "arrive tardivement par rapport à d’autres pays", ajoute Éric Woerth.

"La meilleure des relances c’est quand même la réforme du pays. Ce qui n’a pas lieu. Nous avons besoin d’une réforme en profondeur du pays sur la vraie solidarité qu’il devrait y avoir entre nous, sur le niveau de la dépense publique, sur le niveau de l’imposition", indique Éric Woerth.

"Il y a des plans sociaux un peu partout"

Le Premier ministre a dit hier que la réforme des retraites se ferait. "Je ne le crois pas. Peut-être que des morceaux de réforme se feront. La réforme qui a été laissée au milieu du guet, c’était une réforme qui était incompréhensible et donc incomprise pour les Français. Il fallait la simplifier. On a vraiment besoin d’une nouvelle réforme des retraites", précise Éric Woerth.

"Il y a des plans sociaux un peu partout. Il y a des entreprises qui ne passeront pas Noël. C’est ça la réalité, c’est une augmentation massive du chômage. Beaucoup de mesures auront des effets un peu tardifs. […] Les conditions [données aux entreprises en échange d’aide], c’est pour la vie normale, pas pour la vie ou la survie exceptionnelle", conclut le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.

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