Consommation : quand les clients des supermarchés se lancent dans l’épicerie collaborative
Dans un supermarché d’un genre nouveau, le magasin fonctionne sans personnel. Ce sont les clients, tous bénévoles, qui gèrent la boutique, les rayons et la caisse. Le Super Cafoutch a vu le jour l’été dernier à Marseille (Bouches-du-Rhône). "On apprend un peu sur le tas, on apprend à gérer la caisse, à faire l’accueil (..) c’est assez cool", commente un bénévole. Les adhérents, qui doivent obligatoirement travailler trois heures par mois, paient une cotisation annuelle de 100 euros. Leur souhait était de consommer local et de sortir des réseaux de la grande distribution.
La tendance se multiplie
Les prix pratiqués en boutique sont ceux du bio. En dessous de chaque article, la marge du magasin est indiquée mais les prix ne sont pas destinés à faire du bénéfice. "La seule chose est qu’il faut couvrir nos frais (...), rembourser nos crédits, voilà à quoi sert la marge de 20%", explique Eva Chevalier du Super Cafoutch. La tendance se multiplie, comme dans l’Eure, où deux jeunes agriculteurs sont satisfaits de leurs partenariats avec deux épiceries coopératives.
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