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Contestation contre la réforme des retraites : "Ça ne sera jamais fini", assure le président de la CFE-CGC

François Hommeril estime, sur France Inter, que l'opposition contre la réforme des retraites "va continuer" et que l'intersyndicale "va demeurer encore de nombreux mois".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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François Hommeril, président du syndicat CFE-CFC, à Matignon à Paris, le 17 mai 2023. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

La contestation contre la réforme des retraites, "ça ne sera jamais fini", assure lundi 5 juin, sur France Inter François Hommeril, président de la CFE-CGC, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale contre le texte.

"L'intersyndicale va demeurer encore de nombreux mois, poursuit François Hommeril, puisque notre opposition va continuer". Même après la publication des deux premiers décrets de la réforme au Journal officiel, "nous ferons tout ce qu'il faut" pour que le texte "ne s'applique pas" affirme le président de la CFE-CGC, estimant que ces décrets sont "mal écrits" et "pas cohérents".

Sur la poursuite du mouvement cet été, François Hommeril n'écarte pas l'idée d'une pause dans la mobilisation : "On a su faire des trêves, il est probable que nous en ferons une cet été", même si l'intersyndicale doit encore "en discuter".

 "On ne pensait pas qu'il y aurait toutes ces manipulations" 

Quant à la proposition de loi déposée par le groupe Liot sur l'abrogation de la réforme des retraites, "nous voulons qu'il y ait ce moment à l'assemblée où les élus se prononcent enfin", explique François Hommeril. "On ne pensait pas qu'il y aurait toutes ces manipulations" pour que ce texte "ne soit pas débattu à l'Assemblée", déplore-t-il.

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet doit se prononcer jeudi 8 juin pour ou contre l'examen de l'article de cette proposition de loi qui prévoit de repasser l'âge de départ à 62 ans. Il a été supprimé en commission des Affaires sociales mercredi 31 mai, mais le groupe Liot veut le réintroduire, via un amendement. Yaël Braun-Pivet a déjà indiqué qu'elle pourrait le retoquer, le considérant comme "anticonstitutionnel".

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