Réforme des retraites : l'intersyndicale "dément" planifier d'autres manifestations les samedi 11 et mardi 14 mars

Article rédigé par Florence Morel, Raphaël Godet, Louis San
France Télévisions
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Des manifestants agitent des drapeaux syndicaux, le 19 janvier 2023, lors d'une manifestation contre la réforme des retraites à Valence (Drôme). (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
Les syndicats mobilisés contre le projet du gouvernement ont affirmé, jeudi, que leur "priorité" restait de "mettre la France à l'arrêt dès le 7 mars".

Ce qu'il faut savoir

Le 7 mars, et après ? L'intersyndicale mobilisée contre la réforme des retraites a "démenti", jeudi 2 mars, "que d'autres dates [de manifestations], comme le 11 et le 14 mars, soient à l'ordre du jour". Elle a ainsi réagi à un article du Parisien faisant état de discussions sur d'éventuelles journées de mobilisation le samedi 11 mars et le mardi 14 mars. "L'intersyndicale réaffirme que mettre la France à l'arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité", a-t-elle écrit dans un communiqué, précisant que les suites du mouvement ne seraient discutées que "le 7 mars au soir".

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Gabriel Attal raille les "zadistes" de l'Assemblée. A l'occasion du début de l'examen de la réforme au Sénat, le ministre des Comptes publics a plaidé pour le "respect" des débats. "Je sais qu'ici il n'y a pas de ZAD, il n'y a que la République", a-t-il déclaré, en allusion aux échanges très tumultueux qui ont précédé à la chambre basse. "Je serais tenté d'espérer qu'après le vacarme et l'obstruction des extrêmes, s'ouvre à cet instant le temps de la sagesse et de la raison." 

Olivier Dussopt veut "équilibrer" et "améliorer" le système. "Toute réforme des retraites est difficile. Décider d'une telle réforme, c'est s'exposer à la critique et à la contestation, et c'est aussi faire preuve de courage", a de son côté déclaré le ministre du Travail aux sénateurs. "Améliorer sans équilibrer" le système des retraites "serait irresponsable" et "équilibrer sans améliorer serait injuste", "c'est pourquoi nous voulons faire les deux", a-t-il défendu.

Pour Gérard Larcher, le gouvernement a "manqué de pédagogie". Alors que le projet du gouvernement fait toujours face à un vaste mouvement de contestation, le président (LR) du Sénat a estimé, jeudi sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, que "sans doute le gouvernement a péché par absence de pédagogie, mais aussi l'Assemblée nationale, dans ces débats un peu chaotiques".

Davantage de temps de débat qu'à l'Assemblée. Quelque 110 heures de discussion sont prévues au Sénat, soit un tiers de plus qu'au Palais-Bourbon. Les élus de la chambre haute devront étudier quelque 4 720 amendements durant ces délais, avant la date butoir du 12 mars à minuit.