Réforme des retraites : les syndicats appellent à "multiplier les actions et initiatives d'ici au 31 janvier partout sur le territoire"

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Lors de la manifestation pendant la journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, le 19 janvier 2023 à Paris. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)
Les responsables des principaux syndicats étaient réunis devant l'Assemblée nationale pour évoquer la suite de la mobilisation contre le projet du gouvernement.

Ce qu'il faut savoir

Après leur succès du 19 janvier, qui a vu entre un et deux millions de personnes manifester, les opposants à la réforme des retraites espèrent faire aussi lors de la nouvelle journée de mobilisation, prévue le 31 janvier. "Nous appelons toute la population à se mobiliser encore plus massivement le 31 janvier pour dire non à cette réforme", a déclaré mercredi 25 janvier, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, lors d'une conférence de presse des représentants des huit principaux syndicats, à proximité de l'Assemblée nationale. Les syndicats ont également appelé à "multiplier les actions et initiatives d'ici au 31 janvier partout sur le territoire". Ce direct est désormais terminé. 

Philippe Martinez espère "faire encore plus fort". "Nous souhaitons que partout où c'est possible, il y ait des grèves", a affirmé, mercredi, le secrétaire général de la CGT, sur franceinfo. "Il va falloir faire entendre un peu plus fort les motivations de ces grèves", contre la réforme des retraites, estime-t-il.

Une douzaine d'élus LR prêts à voter contre la réforme voulue par le gouvernement. La majorité présidentielle a besoin des voix de Républicains pour faire passer sa réforme à l'Assemblée. Pourtant, certains députés LR affichent clairement leur opposition à la version actuelle du texte, qu'ils jugent injuste pour les plus modestes ou ceux qui ont commencé à travailler tôt.

Olivier Marleix assure que les députés LR auront une "liberté de vote". "Je pense que beaucoup attendent de voir quel sera le texte qui sortira du Parlement", a de son côté expliqué sur franceinfo Olivier Marleix, patron du groupe LR à l'Assemblée nationale. "Il y a toujours liberté de vote, je ne fais pas de fétichisme sur ce sujet", a-t-il déclaré.