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Réforme des retraites : plus de 1,1 million de personnes ont manifesté en France, selon le ministère de l'Intérieur

La CGT a revendiqué de son côté "plus de deux millions" de manifestants à avoir battu le pavé dans plus de 200 villes à travers la France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La place de la République à Paris, jeudi 19 janvier 2023, lors de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. (ALAIN JOCARD / AFP)

Une mobilisation d'ampleur. Quelque 1,1 million de personnes ont défilé jeudi 19 janvier en France (dont 80 000 à Paris) contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Le leader de la CGT, Philippe Martinez a revendiqué de son côté "plus de deux millions" de manifestants.

C'est plus que la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites du gouvernement d'Edouard Philippe, en décembre 2019. Selon le ministère de l'Intérieur, entre 806 000 et 1,5 million de manifestants avaient été comptabilisés. En 1995, année où Alain Juppé avait fini par reculer, 490 000 personnes étaient présentes dans la rue, d'après la police.

Le gouvernement reconnaît une mobilisation "importante"

Plus de 200 manifestations ont eu lieu à travers la France, très majoritairement dans le calme. Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes. Les chiffres des autorités ont rapidement attesté d'une mobilisation très importante : 36 000 personnes à Toulouse, 26 000 à Marseille, 25 000 à Nantes, 19 000 à Clermont-Ferrand, 17 000 à Rennes, 23 000 à Lyon...

Elisabeth Borne a salué sur Twitter les "bonnes conditions" dans lesquelles se sont déroulées les manifestations. "Permettre que les opinions s'expriment est essentiel pour la démocratie. Continuons à débattre et à convaincre", a exhorté la Première ministre. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a admis sur BFMTV que la mobilisation avait été "importante". Jugeant "normal" qu'une réforme des retraites "suscite des inquiétudes", il a affirmé qu'il fallait y "répondre".

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