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Grève des éboueurs : "Si l'État veut réquisitionner, c'est son problème", lance le premier adjoint à la maire de Paris

Au neuvième jour du mouvement des éboueurs et agents de propreté de la capitale contre la réforme des retraites, ce sont 7 000 tonnes de déchets qui n'ont pas été ramassés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, en 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Si l'État veut réquisitionner, c'est son problème", a déclaré mardi 14 mars en conférence de presse le premier adjoint à la maire de Paris Emmanuel Grégoire, rapporte France Bleu Paris. 7 000 tonnes de déchets s'accumulent sur les trottoirs de la capitale en raison de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites. 

Plus tôt dans la journée, les éboueurs et agents de propreté de la Ville de Paris ont voté la poursuite du mouvement, "au moins jusqu'au 20 mars". De nombreuses voix, dont certaines au gouvernement, demandent à la maire Anne Hidalgo de réquisitionner pour faire face à cette situation.

La préfecture de police "attentive à l'évolution de la situation"

"Est-ce qu’on demande à tous les maires concernés de réquisitionner ? Est-ce qu'on demande à Édouard Philippe de réquisitionner alors qu’il est confronté au même problème au Havre ?", demande Emmanuel Grégoire. 

"La Ville de Paris gère du mieux qu'elle peut une situation catastrophique causée par l'État".

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris

à France Bleu Paris

De son côté, la préfecture de police de Paris a assuré mardi 14 mars dans un communiqué que "dans la situation actuelle", pour que le préfet de police engage une procédure de réquisition, "il faudrait que l'interruption du service porte une atteinte importante à la salubrité et à la santé publiques". La préfecture de police indique également que l'opérateur public Syctom "n'a pas sollicité le concours de la force publique pour lever ces blocages", ajoutant être "attentive à l'évolution de la situation".

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