Nouveau gouvernement : la réunion entre Michel Barnier et les ténors du parti Les Républicains est reportée

Article rédigé par Lucie Beaugé, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président du Sénat, Gérard Larcher, le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, et le chef du groupe des sénateurs du parti LR, Bruno Retailleau, à Annecy (Haute-Savoie), le 12 septembre 2024. (JEFF PACHOUD / AFP)
Le Premier ministre devait initialement recevoir Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et Bruno Retailleau à Matignon.

Ce qu'il faut savoir

[Ce direct est désormais terminé]

Revenez plus tard. La réunion entre Michel Barnier et les ténors du parti Les Républicains, initialement prévue mercredi 18 septembre, est reportée à la demande de Matignon, ont appris franceinfo et France Télévisions par une source interne au parti. Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et Bruno Retailleau devaient être reçus, alors que certains élus du camp présidentiel, comme Gabriel Attal, ont demandé des "clarifications" sur la ligne politique du nouveau Premier ministre.

La question des impôts au cœur des négociations. Le porte-parole des députés Les Républicains, Vincent Jeanbrun, a salué la "réflexion" de Michel Barnier sur la fiscalité. "Si cela veut dire soulager ceux qui travaillent et créent de la richesse pour rapprocher le salaire net du salaire brut, c'est une très bonne nouvelle", a-t-il déclaré auprès de l'AFP.

Des inquiétudes de l'exécutif pour les finances du pays. Pour Michel Barnier, la situation budgétaire de la France est "très grave". Le Premier ministre a demandé "tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité". Selon lui, cette situation "exige de la responsabilité".

Une ligne rouge à ne pas franchir pour Gérald Darmanin. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur a affirmé dans les "4 Vérités" sur France 2 qu'il était "hors de question" pour lui de participer au gouvernement de Michel Barnier en cas de hausse d'impôts. "Augmenter les impôts, c'est la facilité", a-t-il ajouté.

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L'actu en continu
  • le point sur l'actu
    Il y a 0 sec
    Ce direct est maintenant terminé. Voici les principaux titres de l'actualité :
    • #LIBAN Après de nouvelles explosions au Liban, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue vendredi. Au moins 20 personnes ont été tuées et 450 blessées aujourd'hui, après des explosions de talkies-walkies du Hezbollah.
    #MARTINIQUE Un couvre-feu a été décrété dans certains quartiers de Fort-de-France dès ce soir en raison des violences, annonce la préfecture. Depuis plusieurs nuits, des violences urbaines secouent l'île dans un contexte de mobilisation contre la vie chère.
    #NOUVELLE_CALEDONIE Une personne est morte par balle au cours d'une opération des forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie, annoncent les autorités. Cela porte à douze le nombre de décès depuis le début des troubles dans l'archipel.
    #POLITIQUE La réunion entre Michel Barnier et les ténors du parti Les Républicains, initialement prévue ce soir, est reportée à la demande de Matignon. Ce report survient alors que certains élus du camp présidentiel, comme Gabriel Attal, ont demandé des "clarifications" sur la ligne politique du nouveau Premier ministre.
    • #FOOT Le PSG arrache la victoire 1-0 face à Gérone pour son entrée en lice en Ligue des champions.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE La tension monte entre le Premier ministre, les macronistes et Les Républicains. De son côté, la gauche jubile à voir Michel Barnier en difficulté pour former son gouvernement. "Ironie de l'histoire", s'amuse sur franceinfo un député écologiste. "On disait que c'était le mariage de la carpe et du lapin, mais là, pour les divisions, on est servis avec cette alliance des droites bricolée !"
  • Rouge&Noir
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Bonjour, vous dites que le président interfère dans la composition du gouvernement Barnier, mais la constitution le permet-elle ? Pourquoi a-t-il un droit de regard ? Le Premier ministre n'est-il pas censé être autonome dans ses choix ?
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Bonsoir @Rouge&Noir. Le chef de l'Etat a bien un droit de regard. La Constitution française est précise. Sur la proposition du Premier ministre, le président de la République "nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions", selon l'article 8. En 1986, lors du début de la toute première cohabitation, on a ainsi vu François Mitterrand refuser certains noms soumis par jacques Chirac. En revanche, Emmanuel Macron ne peut pas exiger la démission de Michel Barnier.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE "C'est le psychodrame depuis ce matin." Entre Michel Barnier et le camp macroniste les relations se tendent sur fond de composition du futur gouvernement. L'ex-Premier ministre Gabriel Attal a conditionné la participation de son camp au futur gouvernement à un certain nombre de clarifications.
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    Alors qu'il peine à former son gouvernement, Michel Barnier tient à rectifier les choses. "Un certain nombre d’informations qui circulent sont inexactes. Notamment sur les noms évoqués, ainsi que sur l’équilibre des sensibilités. Cela ne représente en rien le projet de gouvernement souhaité par le Premier ministre", assure un communiqué de Matignon. "Le Premier ministre poursuit son travail."
  • le point sur l'actu
    Il y a 0 sec
    A 20 heures, voici un nouveau point sur l'actualité :
    • #LIBAN Après l'explosion coordonnée des bipeurs au Liban, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue vendredi. Au moins neuf personnes ont été tuées et 100 blessées au Liban, après une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah.
    #POLITIQUE La réunion entre Michel Barnier et les ténors du parti Les Républicains, initialement prévue ce soir, est reportée à la demande de Matignon. Ce report survient alors que certains élus du camp présidentiel, comme Gabriel Attal, ont demandé des "clarifications" sur la ligne politique du nouveau Premier ministre. Suivez notre direct.
    #MAZAN Gisèle Pelicot, principale victime du procès des viols de Mazan, a haussé le ton pour la première fois depuis l'ouverture du procès. Elle s'est offusquée des questions posées par les avocats de la défense et le président du tribunal. "J'ai l'impression que la coupable, c'est moi", s'est indignée l'ex-épouse du principal accusé.  
    • #CINE Le film Emilia Pérez de Jacques Audiard va être proposée par la France pour concourir aux Oscars.
  • BIJOUX
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Vu la situation, ce matin rendez-vous annulé avec Attal et ce soir avec les Républicains, ça se présente mal pour le 1er ministre et s'il renonce à cause des pressions que se passe-t-il ? La constitution a prévu ce cas ? Et on en cherche un autre ? Merci pour vos éclaircissements
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Bonsoir @BIJOUX. Déjà, rappelons que Michel Barnier est toujours en poste à Matignon à l'heure où on se parle. Mais l'ancien ministre de Jacques Chirac a effectivement la possibilité de démissionner en cas de désaccord persistant. Dans ce cas, comme le prévoit la Constitution, Emmanuel Macron sera chargé de nommer un nouveau Premier ministre capable de former un gouvernement et d'éviter la censure des députés.
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Le principal problème avec ce retard concerne le vote du budget. Le projet de loi des finances pour l'année à venir doit être déposé au Parlement au plus tard au 1er octobre. Pour autant, l'hypothèse d'un "shutdown" à la française, soit la paralysie de l'administration du pays après un blocage politique sur le budget, semble encore loin. L'article 47 de la Constitution prévoit que si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours sur le budget, le gouvernement peut procéder par ordonnance.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE #BUDGET Le syndicat de police Alliance a mis en garde le nouveau Premier ministre Michel Barnier sur une éventuelle baisse du budget du ministère de l'Intérieur, assurant qu'il ferait "entendre la voix des policiers" le cas échéant. "Les enjeux de sécurité doivent rester une priorité budgétaire et les rumeurs de baisse drastique du budget du ministère de l'Intérieur sont sources d'angoisse pour nos collègues comme pour les citoyens", détaille le communiqué.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE La France n'a toujours pas de gouvernement. Emmanuel Macron et Michel Barnier se sont vus une nouvelle fois vers midi, selon nos informations. "Macron lui rend la vie impossible", confie un poids lourd de LR à France Télévisions. "Le président de la République laisse faire le Premier ministre, assure de son côté l'Elysée. Les principes sont les mêmes depuis qu’il est nommé : union nationale le plus possible et équilibre." Suivez notre direct.
  • le point sur l'actu
    Il y a 0 sec
    Voici un point sur l'actualité de cet après-midi :
    • #LIBAN Au moins neuf personnes ont été tuées et 100 blessées au Liban, après une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah. Au lendemain d'une attaque meurtrière touchant des bipeurs utilisés par le groupe libanais, il s'agit cette fois de talkies-walkies.
    #POLITIQUE La réunion entre Michel Barnier et les ténors du parti Les Républicains, initialement prévue ce soir, est reportée à la demande de Matignon. Ce report survient alors que certains élus du camp présidentiel, comme Gabriel Attal, ont demandé des  "clarifications" sur la ligne politique du nouveau Premier ministre. Suivez notre direct.
    #MAZAN Gisèle Pelicot, principale victime du procès des viols de Mazan, a haussé le ton pour la première fois l'ouverture du procès. Elle s'est offusquée des questions posées par les avocats de la défense et le président du tribunal.   "J'ai l'impression que la coupable c'est moi et que derrière moi les 50 sont victimes", s'est indignée l'ex-épouse du principal accusé.  
    • #METEO La Haute-Corse est à nouveau placée en vigilance orange pour "orages" et "pluie-inondation" jusqu'à demain matin, annonce Météo-France
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE "Ça ne correspond pas à l’idée que je me fais d’un gouvernement d’union nationale." Selon un ténor des Républicains à France Télévisions, voici ce qu'a répondu Emmanuel Macon après que Michel Barnier lui a présenté hier une ébauche de gouvernement. D'après cette source, l'annulation des consultations prévues aujourd'hui à Matignon traduirait une forme d'exaspération du Premier ministre fasse aux pressions (entre autres) du président de la République.