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Mobilisation contre la réforme des retraites : "Évidemment qu'il y aura des casseurs, mais nous sommes sereins" pour le 1er-Mai, assure le préfet de police de Paris

Sur franceinfo, Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, est également revenu sur les arrêtés anti-casseroles, assurant qu'ils étaient pris "uniquement quand c'est nécessaire".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez sur franceinfo, le 26 avril 2023. (FRANCEINFO)

Alors que l'intersyndicale appelle à la mobilisation le 1er-Mai contre la réforme des retraites, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez assure mercredi 26 avril sur franceinfo qu'il ne craint "pas plus" de débordements "que lors des douze premières manifestations intersyndicales". Laurent Nuñez reconnaît qu'il "y aura des casseurs et des black blocs" au sein du cortège, mais il se dit pour autant "serein". "Nous sommes très déterminés à permettre que ces manifestations aillent à bon port, se déroulent dans le calme et nous sommes très déterminés mettre en hors d'état de nuire les casseurs, ceux qui cassent, qui pillent et qui agressent", assure le préfet de police de Paris.

Ces derniers jours, des manifestants accueillent chaque déplacement de membres du gouvernement avec des casseroles. Mardi, le préfet du Loir-et-Cher avait pris un arrêté pour interdire les "dispositifs sonores" à Vendôme, où Emmanuel Macron était attendu, avant que cet arrêté ne soit suspendu par le tribunal administratif d'Orléans.

>> Casserolades : qui sont les manifestants qui suivent le président de la République et les membres du gouvernement en tapant sur des casseroles ?

Des arrêtés similaires peuvent exister au sein de la capitale, confirme le préfet de police de Paris sur franceinfo. "Quand il y a des déplacements de ministres et qu'il y a des mouvements de protestation, il y a des dispositifs de sécurisation pour que la liberté d'expression et de manifester trouve à s'exprimer quand elles ne risquent pas de troubler l'ordre public et pour que les ministres puissent continuer leur déplacement", explique Laurent Nuñez.

Il admet que la préfecture peut "prendre des arrêtés de protection, de périmètre", évoquant une "menace terroriste importante". Mais Laurent Nuñez précise que cela n'est pas "fait systématiquement, uniquement quand c'est nécessaire". Il assure ainsi qu'il "n'y a pas d'interdiction de casseroles, ni d'interdiction de manifester".

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