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Réforme des retraites : l'intersyndicale appelle à une "mobilisation exceptionnelle" le 1er mai et refuse toute rencontre avec l'exécutif d'ici là

Après la décision du Conseil constitutionnel, les syndicats ont lancé, vendredi, un appel "solennel" à Emmanuel Macron de "ne pas promulguer la loi".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants défilent contre la réforme des retraites, le 14 avril 2023, à Paris. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

La rue va continuer à se faire entendre. L'intersyndicale a appelé, vendredi 14 avril, après le feu vert du Conseil constitutionnel au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, "à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale". Elle soutient également "les actions et grèves" organisées "localement" dans les 15 prochains jours.

>> Décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites : suivez notre direct

Le regroupement, composé des principaux syndicats français, "demande solennellement" au président de la République de "ne pas promulguer la loi", "seul moyen de calmer la colère qui s'exprime dans le pays". Sur le fond des décisions, l'intersyndicale estime que la censure de six dispositions de la loi prive la réforme du "peu d'ambitions qu'elle contenait sur l'emploi des seniors, le droit à l'information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique"

"Alors qu'il était déjà injuste, le texte de loi reportant l'âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré."

L'intersyndicale

dans un communiqué

Constatant que les Sages ont aussi rejeté le premier projet d'initiative parlementaire visant à organiser un référendum d'initiative partagée (RIP), l'intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP déposé par la gauche. Cela permettrait de "sortir de l'impasse par une consultation démocratique". Le Conseil doit rendre son avis sur le sujet le 3 mai.

L'intersyndicale rejette par ailleurs l'invitation à rencontrer Emmanuel Macron mardi, lancée par l'Elysée dans la journée. Les organisations syndicales "n'entreront pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence", expliquent-elles, décidant "d'ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l'exécutif".

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