Cet article date de plus d'un an.

Réforme des retraites : 70% de grévistes jeudi dans les écoles, prévoit le premier syndicat du primaire

"Ce chiffre de 70% de grévistes n'est pas une surprise car on sent que la question de la retraite est une préoccupation majeure pour les enseignants", a expliqué Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une salle de classe dans une école primaire d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), le 13 octobre 2022. (STEPHANE FERRER / HANS LUCAS / AFP)

La mobilisation s'annonce massive. Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a annoncé mardi 17 janvier, que 70% des enseignants du premier degré seraient grévistes jeudi, dans le cadre d'une mobilisation nationale contre la réforme des retraites. "Ce chiffre de 70% de grévistes n'est pas une surprise, car on sent que la question de la retraite est une préoccupation majeure pour les enseignants", a expliqué Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.

Selon la syndicaliste, "c'est à peu près les mêmes chiffres que le 5 décembre 2019". Lors de la dernière mobilisation d'ampleur contre la réforme des retraites, le monde de l'éducation s'était fortement mobilisé, avec un taux de grévistes atteignant 70% dans le primaire selon le Snuipp-FSU, contre 55% selon le ministère.

"On peut se demander dans quel état on sera"

A Paris, le Snuipp-FSU prévoit jeudi "70% d'enseignants grévistes et au moins un tiers des écoles complétement fermées", a-t-il précisé mardi dans un tweet. "Ils ne veulent pas de cette réforme des retraites, donc ils vont le dire massivement jeudi dans la rue et ils continueront de le dire", a prévenu Guislaine David. Selon elle, "on peut se poser la question de la pénibilité dans le métier d'enseignant. Car si on travaille jusqu'à 64, 65 voire 67 ans, on peut se demander dans quel état on sera", a-t-elle ajouté.

"On a déjà beaucoup de collègues qui font état en fin de carrière de troubles musculo-squelettiques, de difficultés au niveau du dos. On a aussi la question du bruit et des acouphènes (...) C'est un état de fait : les enseignants sont fatigués à la fin de leur carrière", a-t-elle poursuivi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.