Réforme des retraites : dans les coulisses des dernières tractations
C’est une guerre d’usure, où chacun joue sa partition. D’un côté, les syndicats qui refusent de s’avouer vaincus, et de l’autre l’exécutif, qui espère faire adopter sa réforme dès cette semaine. Dans la rue, la mobilisation est toujours là, mais s’effrite progressivement. "On est dans une phase très compliquée, il faut l’admettre", concède un leader syndical. Les syndicats ont le sentiment de boxer dans le vide. Ils n'ont pas été reçus à l’Élysée par le chef de l’État, malgré leur demande.
Les regards sont tournés vers la droite
Pour Emmanuel Macron, il n’est pas question de rentrer dans un face-à-face avec les syndicats, au risque de leur redonner du souffle. Banaliser la mobilisation sociale pour tenter d’emporter la bataille parlementaire, le pari est toujours incertain. En date de dimanche, impossible de dire si le gouvernement possède une majorité. "Les calculatrices et les portables vont sérieusement chauffer", témoigne un cadre de la majorité. Tous les regards sont tournés vers la droite, dont les votes sont capitaux. L’option du 49.3 plane également.
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