Réforme des retraites : de plus en plus de débordements en marge des mobilisations
À Paris, une manifestation intersyndicale a viré à l'affrontement, samedi 18 mars. Dans d'autres villes, des symboles de l'État ont été pris pour cible et des permanences de députés ont été vandalisées, notamment celle du président des Républicains, Eric Ciotti, à Nice (Alpes-Maritimes). Le mouvement se radicalise et les interpellations se multiplient : depuis l'utilisation du 49-3 jeudi, on en dénombre 540. Des groupes de militants, plutôt jeunes et qui s'organisent sur Internet, sont à l'origine de plusieurs débordements.
Les syndicats se radicalisent aussi
"Les réseaux sociaux sont vraiment prégnants dans cette mobilisation. Une fois arrivés sur place [ces groupes] ont véritablement la capacité de changer de lieu, de se réorganiser, de s'adapter", estime Linda Buquet, du syndicat Synergie-officiers. Les syndicats durcissent aussi leur discours. Samedi, à Dijon (Côtes-d'Or), où ils ont défilé sans demander l'autorisation à la préfecture.
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