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Réforme des retraites : "Désormais, grâce à un avis médical, il sera possible de partir plus tôt", se félicite Olivier Véran

Cette visite de fin de carrière, à l'âge de 61 ans, n'interviendra pas trop tard, estime le porte-parole du gouvernement. Car l'exécutif veut "prévenir l'usure professionnelle" tout au long de la carrière, assure-t-il.
Article rédigé par franceinfo
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Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, invité du 8h30 franceinfo, mercredi 11 janvier 2023. (FRANCEINFO)

"Désormais grâce à un avis médical, il sera possible de partir plus tôt" à la retraite, se félicite le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, sur franceinfo mercredi 11 janvier. Le médecin du travail "sera habilité" à faire passer aux salariés les plus exposés à l "usure professionnelle" la visite médicale de fin de carrière obligatoire pour bénéficier d'un départ à la retraite anticipé à 62 ans à taux plein, précise-t-il.

>>> Age de départ, régimes spéciaux, pension minimum... Ce que contient la réforme des retraites du gouvernement

Toutefois, "si on se rend compte qu'il n'y a pas assez de médecins du travail, ça peut passer par le médecin traitant", a ajouté le porte-parole du gouvernement. Selon lui, "les choses seront affinées en fonction des négociations qui auront lieu" sur la réforme des retraites présentée officiellement mardi.

Un fonds pour l'usure professionnelle

Olivier Véran estime que cette visite médicale de fin de carrière, à l'âge de 61 ans, n'interviendra pas trop tard. En parallèle, le gouvernement veut en effet "prévenir l'usure professionnelle". "Je préfère honnêtement qu'on se demande pendant la carrière d'un salarié comment on fait pour éviter qu'il ait les reins brisés à 60 ans, plutôt que de constater les dégâts à 60 ans et dire à la personne 'vous pouvez partir plus tôt'", affirme-t-il.

Pour y parvenir, la réforme prévoit la création d'un "fonds d'un milliard d'euros sur la durée du quinquennat pour financer de la prévention de l'usure professionnelle". Les personnels des hôpitaux, maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux auront leur propre fond. À l'hôpital, poursuit Olivier Véran, "il existe des dispositifs qui permettent de ne pas se fatiguer physiquement comme des lève-malades". "On va les financer pour permettre de faire de la prévention", promet-t-il.

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