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Réforme des retraites : la droite pose ses conditions au Sénat

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L'examen de la réforme des retraites va débuter au Sénat le jeudi 2 mars, pour deux semaines de débats. La droite et le centre, majoritaires, sont favorables à la réforme, mais les Républicains posent leurs conditions sur le départ en retraite des mères de famille et les régimes spéciaux.
Réforme des retraites : la droite pose ses conditions au Sénat L'examen de la réforme des retraites va débuter au Sénat le jeudi 2 mars, pour deux semaines de débats. La droite et le centre, majoritaires, sont favorables à la réforme, mais les Républicains posent leurs conditions sur le départ en retraite des mères de famille et les régimes spéciaux. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J. Prigent, C. Méral, X. Romans, S. Lerch, A. Bouville, E. Peraud
France Télévisions
L'examen de la réforme des retraites va débuter au Sénat le jeudi 2 mars, pour deux semaines de débats. La droite et le centre, majoritaires, sont favorables à la réforme, mais les Républicains posent leurs conditions sur le départ en retraite des mères de famille et les régimes spéciaux.

L'acte I de la réforme des retraites s'est joué à l'Assemblée nationale avec des débats houleux. L'acte II va se dérouler au Sénat, réputé plus calme. Le texte sera examiné en commission le mardi 28 février, puis au Sénat dès jeudi. Deux semaines de débats sont prévues. La droite et le centre, majoritaires, sont favorables à la réforme, mais les Républicains (LR) posent leurs conditions.

Deux exigences

D'abord, pour les mères de famille ayant une carrière complète, LR propose deux options : une surcote de 5 % ou un départ anticipé à 63 ans. Le gouvernement se dit ouvert à cette proposition. La deuxième exigence de LR est de durcir le texte sur les régimes spéciaux pour accélérer leur convergence avec le régime général dès 2025. Seraient concernées notamment la RATP et les industries électriques et gazières. La fin des régimes spéciaux pourrait alors s'appliquer progressivement aux agents en place, et pas seulement aux nouveaux recrutés. Le gouvernement ne ferme pas la porte.

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