Retraites complémentaires : une majorité de syndicats donne son feu vert à l'accord sur la revalorisation des pensions

L'accord a été conclu il y a cinq jours par les trois organisations patronales et cinq organisations syndicales cogestionnaires de l'Agirc-Arrco. Il va donc s'appliquer.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les pensions des 13 millions de retraités allocataires de l'Agirc-Arrco seront revalorisées de 4,9% dès le 1er novembre, au niveau de l'inflation (photo d'illustration). (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

C'est un texte qui permet une revalorisation des pensions complémentaires de 4,9% au 1er novembre. Trois syndicats (CFDT, CFTC, FO), représentant une majorité des salariés du privé, ont annoncé, lundi 9 octobre, qu'ils signeraient avec le patronat le nouvel accord sur les retraites complémentaires de l'Agirc-Arrco. La CGT et la CFE-CGC doivent encore donner leur décision, mais une non-signature ne remettrait pas en cause la validité du texte.

"Pour la CFDT, ce projet d'accord est un projet équilibré avec des avancées notables pour les travailleurs et les retraités", juge le syndicat dans un communiqué. De son côté, la CFTC salue aussi des "avancées sociales" permises par la "bonne gestion" des partenaires sociaux. De son côté, le bureau confédéral de FO a "décidé de signer à l'unanimité", a précisé à l'AFP le négociateur Michel Beaugas.

Des pensions revalorisées au niveau de l'inflation

Les pensions des 13 millions de retraités allocataires de l'Agirc-Arrco seront revalorisées de 4,9% dès le 1er novembre, au niveau de l'inflation. Entre 2024 et 2026, la revalorisation des pensions pourrait être moindre : en fonction de la conjoncture économique, la hausse pourrait être sous-indexée de maximum 0,4 point en dessous de l'inflation. Mais le conseil d'administration pourra choisir de la ramener au niveau de l'inflation.

L'accord supprime aussi le "malus", décote temporaire de 10% qui s'appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales. Il sera supprimé dès le 1er décembre pour les nouveaux retraités, puis à partir d'avril pour l'ensemble des retraités concernés.

Outre ces revalorisations, l'accord scelle l'union du patronat et des syndicats sur un point majeur : leur refus d'organiser un "tuyau financier" vers l'Etat. Celui-ci leur réclamait entre 1 et 3 milliards d'euros annuels d'ici 2030 pour participer au financement du relèvement des petites pensions prévu par la réforme des retraites, et au "retour à l'équilibre" du système global.

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