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Vidéo Les premières déclarations des députés lors de l’examen de la réforme des retraites

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L’examen de la réforme des retraites débute à l’Assemblée nationale. Brut vous récapitule les prises de position des députés.
VIDEO. Les premières déclarations des députés lors de l’examen de la réforme des retraites L’examen de la réforme des retraites débute à l’Assemblée nationale. Brut vous récapitule les prises de position des députés. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
L’examen de la réforme des retraites débute à l’Assemblée nationale. Brut vous récapitule les prises de position des députés.

Avec un taux d'emploi des 55-64 ans qui dépasse tout juste les 54 %, vous êtes en train de construire une machine à RSA.” Après de nombreuses manifestations, le projet de réforme des retraites est enfin arrivé à l’Assemblée nationale. Les députés commencent l’examen de ce texte controversé. Les échanges s’enchaînent et les arguments s’opposent… Voici tout ce qu’il faut retenir de ces premières journées de débats. 

“L'impasse totale est faite sur des sujets absoluments fondamentaux”

La majorité et les ministres ont voulu défendre leur projet devant l’hémicycle. “Je sais que cette réforme est difficile, mais je sais aussi que, faire cette réforme, c'est avoir le courage nécessaire que d'autres n'ont pas eu”, déclarait Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion. “Il n'y a pas de contre-projet viable, parce qu'alors que nous demandons un réel effort aux Français, les populistes de tout bord tentent de leur faire croire qu'ils détiennent la solution magique et les trompent sur nos intentions”, ajoutait Charlotte Parmentier-Lecocq, députée Renaissance.

L’opposition ne manquait pas d'arguments pour contredire la défense de la majorité. “L'impasse totale est faite sur des sujets absoluments fondamentaux. Un système par répartition, avec une population qui vieillit, c'est par définition se condamner, tous les 5, 10 à 15 ans à repousser l'âge, dès lors qu'on n'introduit pas, en complément de la répartition, une dose de capitalisation, et ce n'est pas prévu dans l'article liminaire”, pensait Philippe Juvin, député LR. Certains proposent d’autres façons de combler le déficit pour financer les cotisations. “Il est vrai que nous arrivons au bout d'un modèle, il est donc temps de venir au bout d'un tabou : il est indispensable de faire financer plus fortement le capital et les dividendes, les placements financiers et le patrimoine. Les 5 millions d'euros de revenus boursiers des 10 familles les plus riches permettraient à eux seuls de réduire de moitié les efforts demandés aux actifs”, expliquait Paul-André Colombani, député LIOT.

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