: Vidéo Réforme des retraites : Bruno Le Maire dénonce une "opposition systématique et de principe des partis de gauche qui ne mène nulle part"
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, invité de franceinfo lundi 27 janvier 2020.
Interrogé lundi 27 janvier sur franceinfo sur la réforme des retraites, dont la conférence de financement sera lancée le 30 janvier prochain, Bruno Le Maire a "fait part de son étonnement de voir tous les partis de gauche, tous les syndicats brandir leur étendard contre une transformation de notre système de retraites qui est une transformation de justice", a-t-il soutenu.
S'il y a "des incertitudes", on peut les "lever dans le débat parlementaire, dans la conférence de financement et pas dans l'opposition systématique et de principe qui ne mène nulle part et fragilise un projet qui est fondamentalement un projet de justice pour ceux qui ont les retraites les plus faibles", a assuré le ministre de l'Économie. Pour lui, c'est une réforme "qui sauve notre système par répartition et qui permet d'aider les plus modestes à avoir enfin un niveau de retraite digne dans notre pays".
"Fondamentalement un projet de justice"
"Nous ne sommes pas là pour fixer des dogmes, en revanche, je voudrais rappeler les mesures : cotisation supplémentaire, 2,81% au-dessus de 10 000 euros par mois sans aucun droit supplémentaire à la retraite, c'est de la justice. Comme le fait d'avoir une meilleure retraite, dès le premier enfant, 5% de plus, c'est de la justice", a martelé Bruno Le Maire. "Chaque heure travaillée vous ouvre le droit à une meilleure pension de retraite, alors que dans le système actuel tant que vous n'avez pas travaillé 150 heures par trimestre au niveau du Smic, vous n'avez pas droit à une pension de retraite, vous ne cotisez pas pour votre retraite, c'est de la justice", a-t-il insisté.
Bruno Le Maire a dit rejeter "l'idée d'augmenter les cotisations salariales ou les cotisations patronales pour financer les retraites". C'est "une mauvaise idée, si vous augmentez les cotisations salariales, c'est moins de pouvoir d'achat pour les salariés, si vous augmentez les cotisations patronales, c'est moins de compétitivité pour les entreprises".
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