Retraites complémentaires : l’accord en débat

"Ce n'est pas un deal inique. Au contraire, c'est un accord responsable", estime Etienne Lefebvre des Échos. "C'est habile pour le Medef le système de bonus-malus", contre Christophe Ramaux. "3 milliards sur 300 milliards c'est une goutte d'eau. On utilise à nouveau le catastrophisme. On met en exergue un déficit qui est en fait essentiellement causé par la crise pour baisser les droits des retraités", ajoute l'enseignant.

"Compromis équilibré"

"Il fallait prendre des mesures urgentes et l'accord trouvé est assez équilibré car tout le monde participe. On peut chipoter mais ça s'appelle un compromis. Le dialogue social n'est pas mort, il marche encore", déclare Etienne Lefebvre. "C'est un mauvais compromis car il n'y a pas de hausses de taux de cotisations", juge Christophe Ramaux. "Le problème de ces réformes libérales c'est que ça laisse entendre que les retraites ne sont pas viables alors que pour les jeunes, la retraite c'est possible", conclut-il.