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Vidéo Réforme des retraites: Ludovic, éboueur, parle de la pénibilité de son travail

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Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit en France, les éboueurs de Paris sont en grève depuis le 7 mars. Ludovic, éboueur, explique pourquoi il est mobilisé contre la réforme.
VIDÉO. Réforme des retraites: Ludovic, éboueur, parle de la pénibilité de son travail Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit en France, les éboueurs de Paris sont en grève depuis le 7 mars. Ludovic, éboueur, explique pourquoi il est mobilisé contre la réforme. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit en France, les éboueurs de Paris sont en grève depuis le 7 mars. Ludovic, éboueur, explique pourquoi il est mobilisé contre la réforme.

Ce lundi 13 mars, c’est 5600 tonnes de déchets qui s’empilent sur les trottoirs de Paris. Depuis une semaine, les éboueurs se mobilisent pour contrer la réforme des retraites qui, selon les manifestants, ne prend pas en compte la pénibilité de leur travail. 

“Travailler aussi longtemps, ça ne va pas être possible”

Éboueur de 47 ans, Ludovic ne s’imagine pas travailler deux années supplémentaires. Aujourd’hui, la retraite pour les éboueurs est fixée à 57 ans. Avec la réforme, elle passera à 59 ans. “Le quotidien d’un éboueur, c’est de ramasser des déchets et pour être dans de bonnes conditions, il faut une bonne condition physique. Et travailler aussi longtemps, ça ne va pas être possible”. 

Dans ce métier, c’est la condition physique qui est impactée en premier lieu. “On est derrière le camion, on monte, on descend. On a les poignets qui prennent un coup, les doigts, les chevilles, les genoux.” Certains problèmes de santé, comme avoir les doigts paralysés, dont Ludovic peut souffrir, découlent de gestes répétés. 

Des réclamations de revalorisation salariale

Exerçant à l’extérieur, les éboueurs sont aussi impactés par les intempéries, variant selon les saisons: “Là, il va y avoir les canicules. Du coup, travailler dans la chaleur, on étouffe”. 

Le port de charge lourde, le stress, les odeurs nocives sont également des paramètres qui ajoutent de la pénibilité au métier. Pour Ludovic, le salaire ne reflète pas non plus le métier : “On mérite minimum 2000 euros, et plus, bien sûr.” 

Afin de montrer leurs revendications, la grève des éboueurs se poursuit dans certains arrondissements de Paris. Plusieurs autres villes sont également touchées comme Nantes, Le Havre, Metz ou Saint-Brieuc. De son côté, la CGT a voté la reconduction de la grève à Paris jusqu’au lundi 20 mars.

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