Territoire-de-Belfort : Antargaz veut fermer, la colère des habitants expropriés
Dans le Territoire-de-Belfort, des habitants ont été expropriés en raison de la présence d'un site de dépôt de gaz liquide, potentiellement à risque. Alors que les maisons ont déjà été détruites, le groupe a finalement annoncé qu'il fermait le site en question.
À Bourogne (Territoire-de-Belfort), un portail abandonné et une vielle boîte aux lettres trônent encore devant des terrains engazonnés, là où se dressaient avant des maisons. C'est un crève-cœur pour les habitants de la commune, qui se sont battus contre leur démolition. Dans ce quartier du village, une dizaine d'habitations ont été détruites, démolies par sécurité.
Une colère ravivée
Un dépôt de gaz liquide menaçait la zone, un site dangereux classé Seveso. Antargaz veut aujourd'hui le fermer, pour des raisons économiques. L'entreprise avait pourtant refusé de quitter les lieux en 2008, et ce malgré la mobilisation des habitants à l'annonce des démolitions. Le périmètre de sécurité autour des sites Seveso avait été élargi, et les riverains les plus proches du dépôt de Bourogne expropriés les uns après les autres, à la demande des autorités. L'annonce du départ d'Antargaz ravive la colère de ces habitants.
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