Servier : accord trouvé pour accompagner 600 salariés après le plan de restructuration
La direction et les syndicats du groupe pharmaceutique Servier ont signé un accord sur les mesures d'accompagnement des 603 salariés concernés par la restructuration de sa filiale Servier France (visite médicale), ont indiqué, ce vendredi, la direction et la CFDT (syndicat majoritaire).
Accompagnement pour les reclassés et les pré-retraités
Pour les personnes ne pouvant être reclassées au sein du groupe, l'accord prévoit un congé d'accompagnement de 20 à 36 mois selon l'âge ou le type de formation avec une allocation garantie (dépendante de la rémunération antérieure, au minimum 2.500 euros bruts), des aides à la formation et la création d'entreprise et une indemnité pouvant aller jusqu'à 30 mois de salaire.
L'entreprise s'engage par ailleurs à financer le départ en pré-retraite des plus âgés pendant une période pouvant aller jusqu'à sept ans, avec un revenu garanti et une indemnité plafonnée dans ce cas à 22 mois.
L'accord paraphé le 31 mars par la CFDT et l'Unsa a été transmis jeudi pour homologation à l'administration, a précisé le groupe, qui souligne qu'il est "le fruit d'efforts conjoints pour permettre de trouver une solution adaptée à chaque salarié" au plan annoncé à l'automne.
Licenciements effectifs en septembre 2016
Le plan prévoit de supprimer 603 emplois sur 690. Selon la déléguée CFDT, tous les licenciements seront effectifs au 30 septembre et Servier France fonctionnera au 1er octobre avec 78 personnes, dont une trentaine de visiteurs hospitaliers répartis en deux unités (médecine interne et oncologie). Présent dans 148 pays, Servier employait plus de 21.000 personnes dans le monde en 2015, dont près de 3.000 en recherche et développement et 5.000 salariés en France.
L'image publique du groupe Servier avait été dégradée par l'affaire du Mediator.
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