Tickets-restaurant : le gouvernement "étudie" une prolongation de leur utilisation pour les courses alimentaires

Plusieurs parlementaires et nombre d'usagers se sont inquiétés ces derniers jours des restrictions à l'usage de ces titres, qui devaient intervenir à compter du 1er janvier 2024.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, s'est dit, mardi 14 novembre, "favorable" à une prolongation de la possibilité d'utiliser les titres-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires. (EMMA BUONCRISTIANI / LE BIEN PUBLIC / MAXPPP)

Bientôt du nouveau pour régler ses repas ? Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, s'est dit, mardi 14 novembre, "favorable" à une prolongation au-delà de 2023 de la possibilité d'utiliser les titres-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires, disant "étudier" la manière d'y parvenir.

"Je suis favorable à ce que nous prolongions au-delà du 31 décembre 2023 cette disposition permettant d'utiliser les tickets restaurant pour acheter des produits alimentaires", a-t-il déclaré devant la commission des Affaires économiques du Sénat.

Une "disposition législative" nécessaire

Plusieurs parlementaires et nombre d'usagers se sont inquiétés ces derniers jours des restrictions à l'usage de ces titres, qui devaient intervenir à compter du 1er janvier 2024. "L'inflation baisse fortement et si nous sommes (…) sortis de la crise inflationniste, néanmoins l'augmentation des prix alimentaires reste très pénalisante pour des millions de nos compatriotes", a fait valoir Bruno Le Maire.

Depuis août 2022, l'utilisation des tickets-restaurant a été étendue à tous les produits alimentaires, même s'ils ne sont pas directement consommables sans cuisson ou préparation (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande, etc.). Mais cette dérogation devait prendre fin le 1er janvier 2024.

"Est-ce que c'est simple à faire ?", s'est interrogé Bruno Le Maire au sujet d'une éventuelle prolongation de la dérogation. "Non, car il faut une disposition législative", a-t-il relevé. "Nous sommes en train d'étudier les possibilités législatives qui permettraient d'étendre au-delà du 31 décembre 2023 cette faculté d'utilisation", a-t-il enchaîné. "Au moment où je vous parle, je n'ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension", a insisté le numéro deux du gouvernement.

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