L'inflation "n'influe pas vraiment sur le nombre de Français qui partent" en vacances à Noël, selon la présidente des Entreprises du Voyage

La destination France représente environ 50% des dépenses de vacances des Français en cette période de fête. Pour l'étranger, les destinations prisées sont l'Espagne, le Maroc ou la Tunisie pour profiter du soleil.
Article rédigé par franceinfo
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Des touristes à Tenerife (îles Canaries), en octobre 2020. (DESIREE MARTIN / AFP)

L'inflation "n'influe pas vraiment sur le nombre de Français qui partent" en vacances à Noël, a expliqué vendredi 22 décembre sur franceinfo, Valérie Boned, présidente des Entreprises du Voyage. "Ceux qui partent et qui ont encore les moyens y consacrent un budget", ajoute-t-elle. Le niveau des réservations est "assez stable pour la France" et en hausse pour l'étranger, dit-elle.

La destination France représente environ 50% des dépenses de vacances des Français en cette période de fête. "Le taux d'occupation en montagne est très bon avec plus de 80 %, soit plus de 10% par rapport à l'année dernière", souligne-t-elle.

Les Français ont retrouvé également le goût de l'étranger. Des destinations tirent particulièrement leur épingle du jeu à Noël : "Le soleil pas trop loin. C'est vraiment l'Espagne, les Canaries, Tenerife qui performent, qui arrivent en première position" précise-t-elle. "Le Maroc a bien repris des couleurs après ce qui s'est passé en septembre et le tremblement de terre", ainsi que "la Tunisie". Plus lointaine, l'île Maurice est "une destination qui marche vraiment depuis un an et qui confirme sa position". La République dominicaine "attire les Français, même si c'est un peu moins bien desservi en termes de compagnies", ajoute-t-elle.

L'argument écologique pas encore déterminant

L'argument écologique ne pèse pas encore dans le choix de la destination, selon la présidente des Entreprises du Voyage : "Ça ne se traduit pas encore de façon massive dans les choix des Français et dans la décision de dépenser son argent pour partir. Ce qui fait le choix, c'est la destination, c'est l'envie de se retrouver en famille et le prix".

Réserver à la dernière minute son voyage n'est plus la tendance : "On est plutôt sur des anticipations plus fortes qu'avant. On a eu des périodes où les Français réservaient à la dernière minute en pensant avoir des tarifs et aujourd'hui, ils ont compris que plus on réserve en amont, plus on a des prix compétitifs", explique-t-elle. "C'est vraiment une tendance qui s'est complètement inversée ces dernières années", précise-t-elle.

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