Accord trouvé pour les contrôleurs aériens : "Un équilibre où tout le monde est gagnant", salue Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des transports

Le ministre délégué chargé des transports, Patrice Vergriete était invité de franceinfo, mercredi.
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre du Logement Patrice Vergriete, le 7 novembre 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Il était légitime que les syndicats revendiquent des contreparties sociales, elles faisaient l'objet d'un dialogue et ont abouti à un équilibre où tout le monde est gagnant", a salué mercredi 24 avril, sur franceinfo le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete, après l'accord trouvé entre les syndicats des contrôleurs aériens et la Direction générale de l'aviation civile.

Ce jeudi doit être "le dernier jour de difficultés", avec des "perturbations" liées à l'anticipation de la grève par les compagnies aériennes. 55% des vols sont toujours annulés à Roissy-Charles-de-Gaulle, 75% à Orly et 45% en moyenne sur les autres aéroports. Le syndicat majoritaire n'a levé son préavis que ce mercredi matin. En revanche, pour le pont de l'Ascension, "le préavis est complètement levé", se réjouit Patrice Vergriete.

Un "accord scellé jusqu'en 2027"

Les revendications faisaient suite à la volonté du "gouvernement, qui a voulu engager la modernisation contrôle aérien, pour répondre au pic d'affluence et répondre à la sécurité des usagers" et comme "il y a des mesures qui impactent directement la pratique professionnelle des contrôleurs, avec par exemple plus de flexibilité, il était légitime que les syndicats revendiquent des contreparties sociales".

Selon le ministre, c'est un "accord gagnant-gagnant qui a été scellé cette nuit", avec usagers, entreprise et salariés qui sortent par le haut de la négociation. "Il a fallu un certain temps, mais cet accord est scellé pour plusieurs années, jusqu'en 2027", explique le ministre.

Les syndicats de la RATP et de la SNCF ont également conclu des accords récemment avec leurs directions, à l'approche des Jeux olympiques. Selon le ministre, les JO "concentrent les revendications" mais c'est "une logique de calendrier, et on voit finalement que c'est le bon moment aussi pour les directions pour sceller des accords. Je ne trouve pas qu'ils ont été particulièrement excessifs".

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