Avion immobilisé à l'aéroport de Châlons-Vatry : la justice autorise l'appareil à repartir

Un avion transportant 303 passagers indiens est immobilisé depuis jeudi à l'aéroport de Châlons-Vatry pour soupçons de traite d'êtres humains.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'aéroport de Paris-Vatry (Marne), le 23 décembre 2023. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

La saisie de l'avion immobilisé depuis jeudi à l'aéroport de Paris-Vatry "a été levée ce matin", annonce la préfecture de la Marne dans un communiqué dimanche 24 décembre. "Cette décision permet d'envisager le réacheminement des passagers placés en zone d'attente", ajoute-t-elle, sans donner de précision sur une quelconque destination.

Par conséquent, "les autorités compétentes de la DGAC [direction générale de l'aviation civile] s'efforcent d'obtenir les autorisations nécessaires au redécollage de l'avion, ce qui devrait intervenir au plus tard lundi matin". "Pour l'heure, les passagers continuent d'être pris en charge en zone d'attente, avec l'appui d'une association de sécurité civile", relaie la préfecture.

Un premier passager n'a plus l'obligation de rester dans l'aéroport

La possibilité d'un départ de ces passagers indiens, 303 au total, est renforcée par l'annulation, pour un premier passager, de la procédure le maintenant depuis trois jours dans l'aéroport. Deux passagers sont cependant en garde à vue.

Cette annulation, décidée par une juge des libertés et de la détention (JLD), s'explique notamment par le délai d'attente de onze heures entre le moment où l'avion a été immobilisé et celui où un JLD a été saisi. Une telle durée constitue "une atteinte disproportionnée aux droits de la personne", selon l'ordonnance consultée par l'AFP.

Cette décision pourrait s'appliquer aux autres passagers. "Il est fort probable que les autres dossiers suivent le même chemin", a affirmé le bâtonnier de Châlons-en-Champagne, François Procureur, lors d'un point-presse après cette décision.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.