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Bercy veut développer les transports par autocar

Lors du Conseil des ministres, mercredi, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron doit faire des propositions pour ouvrir le secteur à la concurrence et faire sauter une réglementation pour l'instant contraignante.

Article rédigé par franceinfo
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Des passagers embarquent dans un autocar de la société Eurolines à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), le 4 juin 2012. (PIERRE VERDY / AFP)

A lui de vous faire préférer le car. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron souhaite multiplier le nombre d'autobus en France, rapportent plusieurs médias, dont Le Parisien et France Info, mercredi 15 octobre. Car ce mode de transport est effectivement moins coûteux que le train ou l'avion. Les propositions de Bercy pour ouvrir le marché à la concurrence doivent être présentées lors du Conseil des ministres.

Chaque année, 100 000 passagers utilisent aujourd'hui ce mode de transport en France, contre 30 millions au Royaume-Uni. Il faut dire que la réglementation est très contraignante. Les sociétés ne peuvent vendre des billets entre deux villes françaises qu'à condition que les passagers ne représentent pas plus de la moitié des personnes à bord, ni plus de la moitié du chiffre d'affaires, expliquent Les Echos.

Objectif : la création de 10 000 emplois

Bercy veut donc faire sauter ce verrou réglementaire pour doper le secteur. Dans un an, le gouvernement prévoit que 5 millions de voyageurs prendront chaque année le car. Il compte également créer 10 000 emplois dans le secteur.

Dans une enquête publiée en février, l'Autorité de la concurrence remarquait que "de nombreuses conditions sont réunies pour que les services de transport par autocar sur longue distance se développent en France : qualité du réseau routier français, existence d'une demande potentielle et intérêt des entreprises de transport pour ce marché (Eurolines, iDBUS, Stagecoach, Réunir, etc.)".

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