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Crash du vol AH5017 : aucun survivant, 54 Français à bord, annonce Fabius

L'épave du vol AH5017 d'Air Algérie a été retrouvée dans la nuit dans la région de Gossi, dans le nord du Mali. L'équipage était expérimenté, et aucune "personne suspecte" ne se trouvait à bord. L'une des boîtes noires a été retrouvée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (L'armée française a publié des photos de la zone du crash © MAXPPP / EPA)

17h50 : Trajet prévu, derneir contact radio... Ce que l'on sait sur l'accident.

  (Ce que l'on sait © Idé)

17h33 : Les enquêteurs de la gendarmerie décolleront à 20 heures de Villacoublay pour se rendre sur la zone du crash.

16h30 : Des photos de la zone du crash sont rendues publiques par le ministère de la Défense.

15h40 : L'équipage espagnol du vol AH5017 n'en était pas à son premier Ouagadougou-Alger : il avait déjà effectué cinq voyages sur la ligne, précise le ministre algérien des Transports, Amar Ghoul. Air Algérie, qui assure quatre allers-retours par semaine entre Alger et Ouagadougou, avait affrété l'appareil auprès de la compagnie espagnole Swiftair.

15h40 : La compagnie Air France annonce que ses vols survolent de nouveau la zone nord du Mali. Elle avait décidé par "mesure de précaution interne " de contourner le secteur par l'ouest.

15h30 : Il n'y avait pas "de personnes suspectes " à bord de l'appareil , déclare la secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger Fleur Pellerin depuis Ouagadougou. "La configuration du site et les images qui nous ont été montrées ce matin au centre de crise burkinabè laissent à penser qu'il s'agit probablement d'une cause mécanique liée aux conditions météorologiques ", précise-t-elle.

15h20 : Jean-Yves Le Drian précise que 120 militaires français, accompagnés de 60 soldats maliens, et 40 Néerlandais de la Minusma sont actuellement sur zone. Le ministre de la Défense ajoute que 150 kilomètres séparent Gossi de Gao, soit deux à trois heures de route ; entre Gossi et le lieu de l'accident il n'y a que 80 km, mais il faut six heures pour s'y rendre.

15h : Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française fait un point depuis le Quai d'Orsay. Il annonce que 54 Français se trouvaient à bord de l'avion , si l'on prend en compte ceux qui ont la double nationalité.

14h45 :  Parmi les passagers, cinq Creusois, habitant la commune de Sainte Feyre.  Bertrand Gineste, un pharmacien de Guéret, sa femme Véronique et leurs trois enfants revenaient de leurs vacances au Burkina Faso. Ce matin, l'émotion est grande dans la pharmacie du père de famille. 

REPORTAGE d’Angélique Bouchet de France Bleu Creuse |Grande émotion à Guéret. Un pharmacien, sa femme et leurs trois enfants étaient passagers du vol AH5017

14h30 : Le président de la République a confirmé ce matin qu’une des deux boîtes noires de l'appareil avait été retrouvée et acheminée à Gao, au Mali. Mais on ne sait pas encore de quelle boîte noire il s'agit. 

Que pourrait révéler la boîte noire retrouvée ? Eléments de réponse avec Michel Polacco, l'un des spécialistes en aéronautique de France Info

14h :**** L'Algérie annonce trois jours de deuil national, à compter d'aujourd'hui.

Un peu plus tôt, le Burkina Faso avait, lui, annoncé deux journées de deuil national.

13h15 : Aucun avion d'Air France ne survole plus le nord du Mali, mais Bamako est toujours desservi. Le PDG de la compagnie l'a confirmé à la mi-journée.

Dès que nous avons eu connaissance de l'accidentd 'Air Algérie, nous avons décidé de contourner la zone, explique le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac

13h : Les premières images du crash ont été diffusées par France 2 Les débris sont dispersés sur 500 mètres, un énorme cratère dans le sable témoigne de la violence de l'accident.

12h54 : Dans un communiqué l'Elysée  indique que François Hollande a convenu avec le président du Mali "de mettre en place une étroite coopération pour établir la vérité sur la tragédie du vol AH5017, faciliter l’enquête et assurer dans les meilleures conditions le rapatriement des corps des victimes" .

 

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12h30 : Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM estime que les dernières catastrophes ne remettent pas "en cause" le fait que l'aviation "soit un moyen de transport extrêmement sûr".

"La sécurité est au cœur, au cœur, au cœur" des transports aériens (Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM)

12h15 : En direct sur France Info, l'organisation sur place des gendarmes chargés de l'enquête expliquée par Elodie Gueguen.

21 gendarmes français sont en train de se préparer à partir pour le Mali (Elodie Gueguen)

11h44 : Comment va se passer l'enquête ? Les gendarmes de la Prévôté sont arrivés sur les lieux de l'accident. Leur mission : sécuriser la zone où les débris ont été localisés. Les experts du BEA, le Bureau enqueête et analyses, sont chargés de l'enquête administrative ; ils travaillent avec les personnes chargées des investigations judiciaires, la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA), un service expérimenté qui a déjà travaillé sur le crash du Rio-Paris d'Air France.

Selon les informations d'Elodie Guéguen, du service enquête de France Info, 21 gendarmes français sont en train de préparer leurs affaires pour partir dans les heures qui viennent. Parmi eux, six hommes de la GTA et 15 gendarmes, chargés d'identifier les victimes - ils travaillent au sein de l'unité d'identification des victimes de catastrophe de l'IRCGN (institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale).

Le parquet de Paris a aussi saisi l'INAVEM - institut national d'aide aux victimes et de médiation –, qui dépend du ministère de la Justice, pour épauler dans cette épreuve les familles et les proches des victimes françaises de la catastrophe. L’INAVEM dispose d’un numéro (non surtaxé) pour les familles endeuillées : le 08 842 846 37.

11h40 : L'Elysée est sur Instagram, et envoie cette petite vidéo, filmée pendant la réunion de crise

« Grâce aux Burkinabés qui avaient identifié précisément le lieu, et ensuite à notre drone, l’avion a pu être identifié » #AH5017

11h22 : Nouveau bilan. Selon l'Elysée, l'avion transportait 118 personnes, et non 116 comme on le pensait.

11h10 : Une nouvelle réunion de crise est prévue à l'Elysée demain samedi, à 10h.

10h52 : Il n'y a aucun survivant, confirme officiellement François Hollande, sur la foi des observations faites par les soldats français. Les familles des victimes seront reçues demain au Quai d'Orsay. Une boîte noire a déjà été retrouvée. Sur les origines de l'accident, "il y a des hypothèses, mais nous n'en écartons aucune" .

10h35 : Les soldats français sont arrivés sur les lieux du crash au lever du jour, annonce le ministère de la Défense. Leur mission : sécuriser le site. Ils sont une centaine, à bord d'une trentaine de véhicules, qui avaient quitté Gao dans la nuit.

10h  : Manifestement, la réunion de crise à l'Elysée touche à sa fin, si l'on en croit Julien Langlet, journaliste politique à France Info.

9h30  : Une image satellite de la zone où l'avion s'est écrasé, à Gossi, au Mali.

9h : une chose est sûre : l'épave retrouvée est bien celle de l'avion d'Air Algérie, malgré "son état désintégré" , précise l'Elysée. L'Elysée, où se tient ce matin depuis 9h une nouvelle réunion de crise. Autour de François Hollande, sont réunis Manuel Valls, Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian, Bernard Cazeneuve, et Frédéric Cuvillier. L'objet de la réunion est de "faire un point de situation à la lumière de l'ensemble des informations recueillies cette nuit" .

Avant cette réunion, les ministres ont fait le tour des médias, pour confirmer ou infirmer les différentes hypothèses qui expliqueraient le crash. Un tir de missile est exclu, a ainsi affirmé Frédéric Cuvillier sur France Info. Pourquoi ? Parce que les débris sont sur une zone concentrée, ce qui laisse supposer qu'il n'y a pas eu d'explosion en vol.

Le secrétaire d'Etat a par ailleurs affirmé qu'il était fort peu probable, voire exclu, qu'il y ait des survivants.

Quant au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, il a estimé, en prenant toutes les précautions de rigueur - "aucune hypothèse ne peut être écartée aussi longtemps que l'enquête n'a pas donné tous ses résultats" - il a donc déclaré : "nous pensons que cet avion s'est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques" .

Encore plus prudent, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius : "La seule chose que nous sachions de manière certaine, c'est l'alerte météo".

Quant à la secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger, elle devait arriver à Ouagadougou dans la matinée.

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