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14-Juillet : les trois figures des "gilets jaunes" interpellées l'ont été "à titre préventif", affirme un syndicat de police

"Les appels à manifester lancés sur les réseaux sociaux ont déclenché ces interpellations", explique David Michaux, secrétaire national CRS pour l’Unsa Police.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Éric Drouet et son avocat, le 5 juin 2019 au Palais de Justice de Paris. (AURORE MESENGE / AFP)

"Les têtes du mouvement des 'gilets jaunes' ont été interpellées à titre préventif, et surtout pour éviter que ça dégénère", affirme lundi 15 juillet matin sur franceinfo David Michaux, secrétaire national CRS pour l’Unsa Police, après les arrestations dimanche en marge du défilé du 14-Juillet de trois figures du mouvement des "gilets jaunes" : Éric Drouet, Jérôme Rodriguez et Maxime Nicolle. Ce dernier a annoncé vouloir porter plainte pour violation de liberté individuelle.

>> 282 personnes interpellées dans toute la France.

"Les interpellations ont été faites dans le cadre de l'arrêté délivré par le préfet pour éviter toute perturbation", explique-t-il. "Les appels à manifester lancés sur les réseaux sociaux ont déclenché ces interpellations et surtout les 172 en tout" (180 au total d'après franceinfo en marge du défilé du 14-Juillet). "Malheureusement, juste après la fin du défilé, des manifestations se sont déclenchées et des affrontements avec des forces de l'ordre", déplore le syndicaliste.

Éric Drouet taxé de "rébellion"

Le chauffeur routier Éric Drouet a notamment été placé en garde à vue pour "rébellion", ce que conteste son avocat, disant s'appuyer sur des vidéos de l'interpellation prises par des passants ou des "gilets jaunes". "La violence, s'il y a eu, c'était contre Éric Drouet", affirme son avocat. Ce que conteste David Michaux : "Contrairement à ce que dit son avocat, nous aussi nous avons des vidéos de l'interpellation."

Aucun coup n'a été porté à l'encontre de monsieur Drouet, ou des autres personnes interpellées.

David Michaux, secrétaire national CRS pour l’Unsa Police

à franceinfo

"Au contraire, on a fait en sorte de le bloquer, de l'extraire rapidement et que l'interpellation se passe le mieux possible", assure le policier.

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