Champs-Élysées : lendemain difficile après les violences des casseurs
L'avenue des Champs-Élysées, à Paris, avait des airs de champs de bataille dimanche 17 mars. La veille, des casseurs en marge de la manifestation des "gilets jaunes" se sont attaqués aux commerces et aux restaurants.
Effacer au plus vite les stigmates d'une journée effroyable. Les Champs-Élysées sont défigurés par les pillages qui ont eu lieu la veille. Pour beaucoup, dimanche 17 mars au matin, c'était la sidération. Plusieurs kiosques à journaux ont été brulés. Une gérante d'un kiosque, qui travaille depuis 35 ans, n'avait jamais vu ça : "Ce sont des gens qui s'amusent quand ils font ça, pense Michèle Petterlin, ça leur fait plaisir, c'est ça qui est dramatique."
"Guérilla urbaine"
La maire du 8e arrondissement de Paris, Jeanne d'Hauteserre, est venue à la rencontre des commerçants. "On a vu des images d'une guérilla urbaine. C'est le vrai chaos. Heureusement que les services de la ville, les services de propreté ont travaillé toute la nuit pour rendre cette avenue plus attractive. Mais les dégâts sont là." Des dizaines de magasins ont été cassés, incendiés ou pillés.
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