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Éric Drouet, un "gilet jaune" controversé

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Article rédigé par franceinfo
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Adulé, fortement suivi sur les réseaux sociaux, Éric Drouet est un des organisateurs du 17 novembre. Ce "gilet jaune" est pourtant une figure controversée.

"À toutes les personnes qui pensent que l'on ne va pas réussir, j'ai envie de leur dire de continuer à payer leur taxes plein pot. Nous, on va leur montrer le 17 qu'on pourra changer certaines choses", annonce Éric Drouet, le 26 octobre 2016 sur Facebook. Ce chauffeur routier à Melun (Seine-et-Marne) est le tout premier organisateur des blocages, comme de "l'acte 1" des "gilets jaunes" qui a mobilisé plus de 282 000 personnes. Dans un long billet, Jean-Luc Mélenchon lui témoigne de la fascination. Il va même le comparer à un personnage de la Révolution française : Jean-Baptiste Drouet, celui qui a démasqué Louis XVI pendant sa fuite.

Une fausse information sur le pacte de Marrakech

Début décembre, Éric Drouet appelle les manifestants à investir l'Élysée. "Je n’ai jamais dit que je voulais aller à l'Élysée pour tout casser, mais pour se faire entendre. Les seules personnes, les seuls interlocuteurs que l'on a ce sont les ministres, Premier ministre, les secrétaires d'État, mais jamais le président. C'était pour le symbole", explique-t-il. La star des "gilets jaunes" diffuse aussi des contenus problématiques. Dans une vidéo avec Fly Rider, un autre porte-parole des "gilets jaunes", ils relaient une fausse information. Selon eux, en signant le pacte de Marrakech (Maroc), Emmanuel Macron ouvrirait la porte à une arrivée massive de migrants. Pourtant ce chiffre n’apparaît nulle part sur le rapport. Éric Drouet doit être jugé le 5 juin prochain, pour le port illégal d'une sorte de matraque et pour "participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations". Il a été interpellé une deuxième fois par la police mercredi 2 janvier à Paris pour "organisation d'une manifestation non déclarée".

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