"Gilets jaunes" : Castaner dénonce le "délire" de Chalençon, qui assure que des "paramilitaires sont prêts à faire tomber le pouvoir"
Ce leader des "gilets jaunes" basé dans le Vauclus avait rencontré Luigi di Maio, vice-président du Conseil des ministres et leader du Mouvement 5 étoiles, début février.
"Je sais que je risque beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n'importe quel moment. Mais j'en n'ai rien à foutre." Filmé en caméra cachée lors d'une émission politique diffusée sur la chaîne italienne La 7, la figure médiatique des "gilets jaunes" Christophe Chalençon a assuré que "des paramilitaires" sympathisants du mouvement se tenaient prêts à "faire tomber le pouvoir". Des propos dénoncés jeudi 14 février par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner comme oscillants entre "comédie à l'italienne" et "nouveau délire personnel".
Basé dans le Vaucluse, Christophe Chalençon était interrogé par la télévision sur sa rencontre avec Luigi di Maio, vice-président du Conseil des ministres et leader du Mouvement 5 étoiles, début février. A l'issue de l'entretien, et alors que la caméra tourne toujours, il affirme sans doute sans savoir qu'il est filmé que la France est "à la limite de la guerre civile" et que des "paramilitaires" étaient prêts à renverser "le pouvoir". Et d'insister : "Macron il a peur, très très peur."
+++Christophe Chalençon a #Piazzapulita: “Abbiamo dei paramilitari pronti a intervenire perché anche loro vogliono far cadere il governo”+++
— PiazzapulitaLA7 (@PiazzapulitaLA7) 14 février 2019
Così Christophe Chalençon, uno dei leader dei #giletgialli incontrato da Di Maio e Di Battista in un fuorionda raccolto da @alebucc pic.twitter.com/iCZjo2hmI2
"Ainsi donc un des leaders des 'gilets jaunes' nous annonce un coup d'Etat militaire..." a réagi Christophe Castaner dans la soirée sur Twitter. "C'est une comedie à l'italienne ou juste un nouveau délire personnel ?"
Alors que les relations entre la France et l'Italie étaient déjà orageuses, la rencontre de Luigi Di Maio le 5 février en France avec des "gilets jaunes" avait fait déborder le vase. Le Quai d'Orsay avait qualifié cette réunion de "provocation" qui n'était "pas acceptable". Paris avait par la suite rappelé son ambassadeur pour "consultations".
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