Gilets Jaunes : cinq ans après, retour sur ce phénomène
En novembre 2018, dans le Nord, à Bordeaux (Gironde), à Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore à Marseille (Bouches-du-Rhône), près de 300 000 personnes se mobilisent. À l’époque, un appel au blocage des routes circule sur Facebook. Son écho est considérable. D’innombrables rond-points sont occupés par des personnes, toutes parées d’un gilet jaune. L’objet de leur colère : le prix de l’essence qui augmente. En parallèle, le gouvernement confirme la hausse de la fiscalité à la pompe.
"Un mouvement des inaudibles"
Le rendez-vous est pris tous les samedis pour des manifestations parfois extrêmement violentes. Au bout de quelques mois, le mouvement s’essouffle, mais marque son ampleur et son caractère spontané. "Ça a été un mouvement très particulier, parce que c’est un mouvement des inaudibles", explique Benjamin Morel, maître de conférences à Paris II Panthéon-Assas. En réponse aux mobilisations, l’exécutif débloque 10 milliards d’euros pour améliorer le pouvoir d’achat. Il naît aussi le "Grand débat", annoncé pour recueillir les doléances des Français.
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