"Gilets jaunes" : Emmanuel Macron annonce une réponse "intraitable" aux violences à la Réunion
Trente membres des forces de l'ordre ont été blessés depuis samedi. "On ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues", a estimé le chef de l'Etat, mercredi.
Il tape du poing sur la table. Le président Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 21 novembre, une réponse "intraitable" aux violences qui secouent l'île de la Réunion en marge du mouvement des "gilets jaunes".
"Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre: nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l'ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues", a écrit le chef de l'État sur son compte Twitter.
Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre : nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l'ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 21 novembre 2018
En recul en métropole, le mouvement "des gilets jaunes" a continué à paralyser l'île de la Réunion, mercredi, où il s'accompagne, malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne, d'une flambée de "violences urbaines" comme elle n'en avait plus connue depuis près de trente ans.
109 interpellations, 30 blessés parmi les forces de l'ordre
Au cinquième jour du mouvement, les blocages routiers durant la journée succédaient aux violences commises la nuit par "des bandes de jeunes gens qui n'ont rien à voir avec le mouvement dit des 'gilets jaunes", selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. "Leur objectif, a-t-il déploré mercredi, c'est de profiter d'un mouvement social pour piller, pour saccager, pour détruire", a-t-il déclaré à l'issue du Conseil des ministres à la mi-journée mercredi.
Au total, depuis le début des violences, il y a eu "109 interpellations, 30 blessés parmi les forces de l'ordre, 16 policiers, 14 gendarmes, à peu près une cinquantaine de barrages, un millier de manifestants", a énuméré le porte-parole du gouvernement. Et de préciser que 120 gendarmes et 107 policiers ont été déployés et qu'un escadron de 80 gendarmes devait décoller mercredi soir de Paris "pour accroître encore" la sécurisation.
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