"Gilets jaunes" : la violence gagne les régions
Les violences n'ont pas seulement touché la capitale. Les manifestations des "gilets jaunes" ont aussi dégénéré en régions, samedi 1er décembre.
C'est un face-à-face comme jamais Bordeaux (Gironde) n'en a connu. Des échanges de projectiles et de grenades lacrymogènes entre "gilets jaunes" et forces de l'ordre ont émaillé le rassemblement, tout au long de la soirée, samedi 1er décembre. Les CRS chargent un noyau dur d'une dizaine de manifestants, sept personnes sont blessées et les dégâts sont considérables. À Saint-Etienne (Loire), des scènes de pillage ont été observées jusqu'à tard dans la soirée, comme dans un supermarché totalement vandalisé. Le lendemain matin, le maire est venu constater les dégâts, et rapporte n'avoir jamais vu de telles scènes dans la ville.
La préfecture du Puy-en-Velay dévastée par les flammes
À Toulouse (Haute-Garonne), la marche pacifique de la journée est éclipsée par les images de heurts une fois la nuit tombée. 16 personnes sont en garde à vue. Toute la journée, dimanche 2 décembre, le personnel de nettoyage a tenté de réparer les stigmates de la nuit dernière. Les habitants du Puy-en-Velay (Haute-Loire) ont de leur côté découvert la préfecture dévastée par les flammes. Pour tous, c'est la consternation. Le préfet accuse un groupe d'une quinzaine de casseurs, mais pointe également la responsabilité des "gilets jaunes".
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