"Gilets jaunes" : la violence pourrait faire baisser le soutien au mouvement
Nathalie Saint-Cricq et Brice Teinturier, sur le plateau de France 2, font le point sur les réactions, après la journée de violences samedi 1er décembre.
Le lendemain des violents heurts qui ont touché, en particulier, la capitale, Emmanuel Macron a choisi de ne pas s'exprimer pour le moment. "Il a choisi de ne pas dramatiser même si la situation est dramatique", rapporte sur le plateau de France 2 la journaliste Nathalie Saint-Cricq. "Il a choisi de monter en première ligne sur les questions de sécurité, quitte à se taire et à observer une sorte de minute de silence à l'Arc de triomphe. En cellule de crise ce matin [dimanche 2 décembre], il a demandé à Christophe Castaner de tout faire pour que cela ne se reproduise pas", explique la journaliste.
La violence peut faire baisser le soutien au mouvement
À la veille de la journée de violences, samedi 1er décembre, le mouvement des "gilets jaunes" était largement soutenu par l'opinion. "Si vous agrégez dans la question de la sympathie et de l'approbation, vous êtes à 82%, en tout cas avant ce week-end", précise l'analyste Brice Teinturier. "Si vous posez la question de l'approbation ou de la désapprobation, vous êtes à 66%, c'est quand même une distinction que je crois importante", ajoute-t-il. "La violence peut faire baisser le soutien de l'opinion aux revendications", souligne Brice Teinturier.
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