La journée de samedi s’annonce tendue encore une fois en France. Plusieurs lieux de rassemblement sont prévus sans être déclarés. Le gouvernement a mis les moyens pour éviter le chaos.
La France n’avait pas connu ça depuis Mai 68. Tout le gouvernement a appelé au calme, des appels relayés jeudi 6 décembre par les élus de la majorité. "L’heure est à l’apaisement et au dialogue", pouvait-on lire sur les réseaux sociaux. Ou encore : "Oui au débat, non au combat".
Globalement, droite et gauche ont appelé au calme, par crainte d’un nouveau samedi violent. Seule la France Insoumise est restée muette. Ainsi, Laurent Wauquiez a lancé lui aussi un messager : "Je souhaite que nous retrouvions du calme, de l’apaisement".
Le Premier ministre salue les appels
Les sept principaux syndicats ont aussi mis en garde contre d’éventuels débordements. Des signes d’apaisement que le Premier ministre, Édouard Philippe, a souligné au Sénat. "Je voudrais saluer tous ceux qui ont lancé ou relayé et appelé au calme". Des moyens exceptionnels ont été engagés en prévision : 89 000 hommes déployés, dont 8 000 à Paris, et une douzaine de véhicules blindés.
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