"Gilets jaunes" : Laurent Nuñez n'a "pas de regret" sur la gestion des manifestations
Depuis le début du mouvement le 17 novembre, 2 448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1 797 parmi les forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.
Il assume, malgré les blessures. Le secrétaire d'Etat à l'Intérieur a déclaré, dimanche 2 juin, ne pas "avoir de regret" à propos de la gestion des manifestations de "gilets jaunes", estimant que "ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné" qu'il y a eu faute des forces de l'ordre et "que la violence est illégale".
"C'est une crise inédite depuis 50 ou 60 ans, personne n'a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passée en matière d'ordre public", a déclaré Laurent Nuñez lors de l'émission le "Grand Jury" sur RTL, LCI et Le Figaro.
Je ne présente pas d'excuse, je m'en remets à la justice de mon pays.
Laurent Nuñezdans le "Grand Jury"
Au même moment se déroulait à Paris une "marche des mutilés" organisée par des "gilets jaunes" dénonçant l'utilisation par les forces de l'ordre de lanceurs de balles de défense (LBD) et de grenades de désencerclement, accusés d'avoir éborgné ou arraché des mains lors des manifestations.
Depuis le début du mouvement le 17 novembre, 2 448 personnes ont été blessées côté manifestants et 1 797 parmi les forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur au 13 mai.
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