"Gilets jaunes" : le profil des interpellés sur les Champs-Élysées
103 personnes ont été interpellées, samedi 24 novembre, au cours des violences sur les Champs-Élysées (Paris). Quel est le profil des casseurs ?
Il y aurait bien eu des infiltrations de membres de l'ultra-gauche et de l'ultra-droite, au cours du rassemblement des "gilets jaunes" sur les Champs-Élysées, samedi 24 novembre. Mais des "gilets jaunes", venus de province, se sont laissés entraîner. 103 personnes ont été interpellées et placés en garde à vue. Parmi eux, plus des trois quarts sont originaires de villes de province, selon la préfecture de police. Lundi 26 novembre, certains ont été présentés à la justice pour participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations.
Des profils extrêmement différents
"C'est un jeune homme d'une trentaine d'années qui ne se préoccupaient pas des problèmes de société, il y a encore quelques semaines, et qui est venu rejoindre un mouvement social, économique. Il ne venait pas pour casser", défend l'avocat d'un des prévenus. L'un d'entre eux a été arrêté en possession d'un poing américain, d'autres pour avoir lancé des pavés ou des bombes lacrymogènes. Leurs profils sont extrêmement variés : chauffeur de bus en formation, surveillant pénitentiaire, conseiller financier en Suisse, mère célibataire. Une vingtaine de manifestants doit encore être présentée devant un juge, certains appartiendraient à des groupuscules extrémistes.
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