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"Gilets jaunes" : un deuxième homme mis en examen et écroué dans l'enquête sur le vol d'un fusil d'assaut le 1er décembre à Paris

Selon l'avocat du suspect, la mise en examen pour "vol avec violences" ne concerne cependant pas la disparition de ce fusil HKG36.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants font face à la police, le 1er décembre 2018 à Paris lors d'une manifestation des "gilets jaunes". (MICHEL STOUPAK / NURPHOTO / AFP)

Un deuxième suspect a été écroué jeudi 10 janvier, après sa mise en examen pour "vol avec violences" et "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique", dans l'enquête sur l'attaque violente d'un camion de police où un fusil d'assaut avait été dérobé, le 1er décembre lors des manifestations des "gilets jaunes" à Paris, a appris franceinfo de source judiciaire.

Selon l'avocat du suspect interrogé par l'AFP, la mise en examen pour "vol avec violences" ne concerne cependant pas la disparition de ce fusil HKG36. Celui-ci est toujours recherché, selon une source proche du dossier interrogée par franceinfo.

Ce chauffeur VTC de 24 ans, connu pour des infractions routières et liées aux stupéfiants, avait été interpellé mardi à la demande du juge d'instruction parisien en charge de l'enquête sur l'assaut mené contre ce fourgon des forces de l'ordre, peu après le saccage de l'Arc de Triomphe.

Le suspect reconnaît le vol d'un gilet pare-balles

Une information judiciaire avait été ouverte le 7 décembre pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", "vols avec violence" et "infraction à la législation sur les armes". Ce jour-là un premier suspect – retrouvé en possession d'une balle du fusil selon une autre source proche de l'enquête – avait été mis en examen et écroué au terme de sa garde à vue.

Le deuxième homme, lui, "a reconnu avoir volé un sac contenant un gilet pare-balles mais rien n'établit qu'il a tenté de tuer", a réagi son avocat Me Sahand Saber. "Ces poursuites pour meurtre ne correspondent pas aux témoignages et aux constations des policiers", a-t-il assuré auprès de l'AFP, dénonçant par ailleurs "une décision de placement en détention provisoire excessive".

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