Grand débat national : une tâche qui inquiète les maires
Certains maires se montrent sceptiques face au grand débat national et ne comptent pas y prendre part.
Clef à la main, ils veulent montrer qu'ils sont la clef du problème dans la cour de l'Élysée lundi 14 janvier. Les maires ruraux de France sont venus remettre à Emmanuel Macron le contenu des premiers cahiers de doléances. Mais les élus vont-ils pour autant organiser le grand débat ? La question divise au sein même de l'association des maires ruraux de France. Les communes rurales ne sont pas les seules à être réticentes. À Cannes, dans les Alpes-Maritimes, le maire Les Républicains David Lisnard renvoie l'État à ses responsabilités. "On est là pour accompagner les choses, mais on ne va pas tout d'un coup s'emparer d'une opération qui est chronophage, qui prend du temps et qui prend de l'argent", indique l'élu.
Des solutions alternatives
Le sentiment que l'État se défausse sur les maires est palpable et certains d'entre eux ont trouvé des solutions alternatives. Dans cette commune du Gard de Saint-Étienne-des-Sorts, l'animation du débat est confiée à une délégation de citoyens, dont deux "gilets jaunes". Le maire se contentera de prêter ses locaux. Aucune consigne n'a été donnée par l'État à la veille de ce grand débat national.
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