Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéos Référendum d'initiative citoyenne, ISF, écologie... Ce qu'il faut retenir de l'intervention d'Édouard Philippe sur France Inter

Le chef du gouvernement était l'invité du "Téléphone sonne" mercredi soir sur France Inter.

Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Édouard Philippe invité de France Inter mercredi 30 janvier.  (FRANCE INTER)

Le Premier ministre Édouard Philippe a répondu pendant deux heures aux questions des auditeurs de France Inter dans le cadre de l'émission Le Téléphone sonne mercredi 30 janvier. Le Premier ministre a notamment abordé les thèmes lancés par l'exécutif dans le cadre du grand débat national : la démocratie et la citoyenneté, la justice fiscale et les impôts, les dépenses publiques, le service public et la transition écologique.

Taxe d'habitation : "Si on supprime un impôt, il faut le supprimer" pour tous

Édouard Philippe a évoqué la suppression de la taxe d'habitation pour 100% des Français. "Je considère que si on supprime un impôt, il faut le supprimer, a déclaré le Premier ministre. C'est l'engagement qu'a pris le président de la République. Je vois mal comment on pourrait rester avec un impôt payé par simplement 20% des gens."

ISF : "L’objectif ce n'est pas que le grand débat remplace la campagne présidentielle"

Le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est-il une option envisageable si la proposition ressortait majoritairement du grand débat national ?  Édouard Philippe a manifestement fermé la porte à cette éventualité. "L’objectif ce n'est pas que le grand débat remplace la campagne présidentielle", a déclaré le Premier ministre.

"Le RIC, ça me hérisse"

"Le RIC (référendum d'initiative citoyenne) ça me hérisse", a répété Édouard Philippe. "Le RIC semble aller trop loin dans la remise en cause de la démocratie représentative. Je ne suis pas opposé à l'idée d'un référendum pour prendre des décisions publiques, j'y suis plutôt favorable, mais c'est un instrument qui s'encadre."

"La jeunesse, angle mort du grand débat"

"J'ai l'impression que la jeunesse est un angle mort du grand débat", a déclaré Édouard Philippe, répondant à la question d'un auditeur de 17 ans. Quand j'étais vendredi dernier à Sartrouville pour participer au débat, il n'y avait pas de gens qui avaient 17 ans, qui étaient lycéens. Ce serait terrible si un grand débat national ne prenait pas en compte ce que disent ceux qui ont entre 16 et 30 ans."

Transition écologique : "Entendre les rejets"

"On ne change pas d'avis sur le sujet", mais il faut aussi "entendre les rejets", assure Édouard Philippe à propos de la transition écologique. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.