La CPME "favorable" à l'instauration d'une prime de pouvoir d'achat défiscalisée
Une prime qui "doit toutefois rester facultative" a précisé François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises.
François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises s'est dit "favorable" et "très à l'aise" avec l'instauration d'une prime de pouvoir d'achat défiscalisée vendredi 7 décembre sur franceinfo. Cette proposition a été évoquée jeudi par le Premier ministre Edouard Philippe pour répondre à la crise des "gilets jaunes". Une prime qui "doit toutefois rester facultative", a précisé François Asselin.
"Intéressant pour les salariés, comme pour les chefs d'entreprise"
"C'est une idée qu'avait poussé la CPME en 2016" a-t-il expliqué. Au moment de la loi Pacte, (Plan d'action pour la croissance et la transformation d'entreprises) cette organisation patronale s'était prononcée en faveur d'une "prime annuelle pour chaque salarié plafonnée à 1000 euros, net de taxe et net d'impôt."
Selon François Asselin, cette prime défiscalisée est "intéressante", à la fois pour les salariés, et pour les chefs d'entreprise. "Lorsque vous donnez cent et que vous devez payer 150 voire 160, c'est quand même plus intéressant de donner cent et que le salarié reçoive cent", a-t-il dit.
"On ne peut distribuer que ce que l'on gagne"
Le représentant des petites et moyennes entreprises a toutefois insisté sur la nécessité, selon lui, du caractère facultatif de cette prime. "C'est un levier de motivation très simple et très efficace, dans la mesure où l'entreprise puisse verser cette prime. On ne peut distribuer que ce que l'on gagne, ce n'est pas plus compliqué que cela. Dans une petite entreprise, lorsque les temps sont durs, lorsque vous n'avez pas de trésorerie et que le chef d'entreprise lui-même a du mal à se rémunérer, autant vous dire que cette prime doit rester facultative."
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